L’arrivée massive de stars internationales dans le championnat de France de rugby s’est accompagnée d’un autre phénomène : le paiement de leur droit à l’image à l’étranger, parfois dans des paradis fiscaux, ainsi que le montrent des mails et contrats consultés par Mediapart pour des joueurs du Racing 92, dans les Hauts-de-Seine.
Depuis 2017, le Parlement européen réclamait près de 330 000 euros à Marine Le Pen pour l’emploi de deux assistants parlementaires accusés d’avoir travaillé pour le parti. L’élue, qui refusait de rembourser la somme, a été contrainte de le faire en juillet pour échapper à une saisie exécutoire.
Théories controversées, commentaires subjectifs, copier-coller de Wikipédia : Mediapart s’est penché sur le travail de plusieurs experts psychiatres dont les méthodes semblent loin de la déontologie qu’impose leur mission. Trois sont visés par des plaintes déontologiques.
Visé par une enquête judiciaire, l’écrivain, qui n’a jamais caché ses pratiques pédocriminelles dans ses livres, s’est rendu en juin à une réception organisée dans les jardins de Gallimard. Un mois plus tard, il prenait un café avec le PDG de la maison d’édition. Officiellement, celle-ci avait pourtant pris ses distances.
Selon nos informations, le parquet de Lyon a ouvert en juin dernier une enquête préliminaire visant un marché public conclu avec l’administration pénitentiaire. Les investigations concernent les activités de l’antenne lyonnaise du groupe SOS, chargée de la « déradicalisation » de sortants de prison.
Condamné en 2013 pour atteintes sexuelles sur mineur, un prêtre de l’évêché de Cahors est toujours en poste dans le département, où il bénéficie du soutien du diocèse. Pour avoir rompu l’omerta, sa victime a, elle, été renvoyée du séminaire.
Le dossier Atos prend une nouvelle envergure. Dans une lettre consultée par Mediapart, un fonds actionnaire du groupe annonce son intention d’engager une action en justice contre la direction et les administrateurs de l’entreprise. Une plainte pourrait être déposée ces prochains jours. Premier épisode d’une série en quatre volets.
Ils sont absents des médias le plus souvent, défigurés par les préjugés, oubliés quand leur quartier ne brûle pas. Durant les quatre nuits qui ont suivi la mort de Nahel, un seul mot d’ordre : ne pas s’exprimer, rester dans l’ombre. Cinq protestataires, de 16 à 32 ans, racontent leurs nuits de révolte.
Alors que la justice enquête sur l’origine de la dette colossale laissée par la structure chargée de l’organisation de l’ex-Grand Prix de France, les souvenirs d’un voyage du maire de Nice et du président de la région Sud ressurgissent. Trois jours de luxe pour dix personnes ayant coûté… 70 000 euros.
Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité.