Figure de la révolution de 2011, Ramy Shaath vient d’être libéré après deux ans et demi de détention arbitraire en Égypte. « J’ai vu des gens frappés. J’ai entendu des histoires horribles de torture. » Il exhorte les dirigeants internationaux à agir contre les violations des droits humains au pays du maréchal Al-Sissi.
Notre émission culturelle hebdomadaire se rend à la Philharmonie de Paris pour l’exposition « Hip-Hop 360 », au musée Zadkine pour celle intitulée « L’âme primitive » et débat de l’arme du boycott vis-à-vis d’événements culturels et artistiques dont les fonds ou les positions peuvent déplaire.
Depuis 2018, la maison indépendante publie des fictions climatiques où peuvent se mêler l’intime comme la condition des peuples colonisés ou des personnes non blanches. Afin de diffuser « de nouveaux imaginaires pour penser ce qui nous arrive ».
Moins 100 000 fermes en dix ans : c’est le résultat du recensement rendu public le mois dernier par le ministère de l’agriculture. Face à l’hémorragie, le retour à un pilotage par l’État et à des politiques publiques volontaristes est nécessaire, selon la sociologue Véronique Lucas.
Alors que les libertés publiques sont menacées, la philosophe Catherine Malabou, en étudiant les liens entre anarchie et philosophie, propose de prendre au sérieux cette ressource politique occultée pour se réapproprier la liberté. Entretien.
L’historien et avocat, président de l’association Fils et filles des déportés juifs de France, dénonce la réhabilitation par le candidat d’extrême droite du régime de Vichy.
Ancien enfant placé, Lyes Louffok alerte depuis dix ans sur les défaillances de l’aide sociale à l’enfance. Alors que les députés doivent adopter mardi 25 janvier le projet de loi sur la protection de l’enfance, il milite pour que l’État reprenne l’ASE aux départements.
L’émission culturelle de Mediapart est consacrée aujourd’hui aux mises en scène de Tiphaine Raffier (« La Réponse des hommes »), de Phia Ménard (« Trilogie des contes immoraux ») et d’Isabelle Lafon (« Les Imprudents »).
« La logique aurait voulu que les autorités adoptent une approche sanitaire et sociale » pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, pointe la professeure de droit public Diane Roman, qui regrette que, « désormais, tout se résolve en termes de mesures policières ».
Après le choix très critiqué des députés insoumis de s’abstenir sur une résolution reconnaissant le génocide des Ouïghours, la députée Clémentine Autain, qui défendait la ligne des Insoumis à l’Assemblée nationale, s’explique.