Françoise Thom, spécialiste du monde russe contemporain et contemptrice informée des exactions du système Poutine, récapitule la nature et la réalité d’un pouvoir prédateur, qui pourrait être en bout de course.
Avec « Géohistoire », Christian Grataloup propose un récit fascinant de notre espèce. Hyper mobile, sociale et adaptable, elle s’est différenciée culturellement au fil de sa conquête des surfaces terrestres. Aujourd’hui, toutes les sociétés sont concernées par une menace écologique systémique.
Les historiens Dimitri Manessis et Jean Vigreux, qui viennent de publier « Avec tous tes frères étrangers », reviennent sur la nature de l’engagement des FTP-MOI dans la Résistance.
Morvan Lallouet, spécialiste de la vie politique russe et coauteur de l’ouvrage « Navalny, l’homme qui défie Poutine », revient sur le parcours de l’opposant mort dans une colonie pénitentiaire du Grand Nord à l’âge de 47 ans et sur son éventuel héritage politique.
Après quarante ans à tourner au cinéma et à la télé, la comédienne raconte sa joie de jouer mais aussi un quotidien émaillé de violences sexistes et sexuelles dans une industrie souvent hostile aux femmes. « Enfin, les choses vont changer », espère-t-elle.
« L’esprit critique » s’intéresse aujourd’hui à trois livres inquiétants : « Aliène » de Phœbe Hadjimarkos Clarke, « Sous la menace » de Vincent Almendros et « La Nuit chienne » de Rachel Yoder.
Khalifa Sall est l’un des principaux candidats à la présidentielle sénégalaise. Pour Mediapart, il revient sur la décision du Conseil constitutionnel et la marche du samedi 17 février à Dakar.
Défenseur des grandes causes internationales, spécialisé depuis plus de vingt ans dans la lutte contre les « crimes d’argent », William Bourdon était l’avocat français du premier opposant à Vladimir Poutine, retrouvé mort en prison. Il s’est confié longuement à Mediapart.
Dans « Le Rêve du pêcheur », l’écrivaine franco-camerounaise Hemley Boum suit, entre autres, la trajectoire de Zack. Transféré brusquement de Douala à Paris, il éprouve les syndromes traumatiques de l’expatriation, avant de pouvoir se relier à ses émotions.
Après « Bamako » et « Timbuktu », « Black Tea », cinquième long métrage d’Abderrahmane Sissako, est en compétition à la Berlinale, avant sa sortie en salles le 28 février. Entre Chine et Afrique, ce conte poétique nous parle aussi de l’état du monde. Entretien avec le cinéaste franco-mauritanien.