Le débat sur l'identité nationale, débat voulu par Eric Besson et Nicolas Sarkozy, a connu ce lundi son premier jour officiel. Un site reçoit les avis de quiconque veut s'exprimer sur le sujet, rend compte des diverses prises de position des responsables politiques de gauche et de droite et annonce les initiatives relayées dans les départements. Si le débat sur le débat – faut-il y aller? à quelles conditions?... – anime les émissions politiques et les interviews, on ne peut pas dire qu'il y ait foule sur la toile pour apporter réponse à la question: «qu'est-ce qu'être français?». Pas foule et pour l'instant pas d'outrance. Sagesse du peuple ou signe des temps?
Sciences-Po sous toutes les coutures: financement, communication, ambiance, ressources humaines. Son prestige républicain, son flamboyant directeur, ses professeurs médiatiques, ses chercheurs innovants. Son clientélisme, ses discussions d'antichambre, son manque de concertation, sa personnalisation du pouvoir. Mediapart a consacré une longue enquête à la face cachée deSciences-Po. Où l'on découvre que l'envers du décor est parfois loin,très loin de la belle image renvoyée par l'établissement de la rueSaint-Guillaume.
Pétitions, vidéos loufoques, parodies, manifestations, flashmobs, sit-in, etc.Depuis l'annonce de sa candidature à la tête de l'établissement public de La Défense, le 9 octobre,Internet n'en finit pas de se moquer de Jean Sarkozy. Sur la toile,politiques, médias et citoyens se déchaînent.
Frédéric Mitterrand est passé à l'offensive, samedi 10 octobre, face à la nouvelle polémique dont il fait l'objet. La veille, le Quotidien de la Réunion a révélé qu'il s'était porté témoin de moralité des parents de deux jeunes, dont son filleul, condamnés pour viol. Le ministre de la culture est monté au créneau, dénonçant une «ignominie», et annonçant qu'il engagerait des poursuites après la publication de son témoignage.
Quand le président de la République est occupé à survoler la France (voyage en Moselle, jeudi 8 octobre), c'est Claude Guéant qui doit rassurer un Premier ministre en plein doute, des ministres d'ouverture en crise, des amis fragilisés, des députés en voie de rébellion, des poids lourds de la majorité en flagrant délit de tentative sécession et une opinion publique qui perd confiance. Gros travail.
Deux jours après la victoire de son bras droit Jean-Pierre Bechter avec seulement 27 voix d'avance, lors de la municipale partielle de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault n'a pas caché, mardi, sur France Info qu'il «garde[rait] le bureau du maire... ou de l'ancien maire». Le communiste Michel Nouaille, lui, n'exclut pas unrecours en justice s'il parvient à prouver que le camp adverse a, denouveau, versé de l'argent aux électeurs. Lundi, il a d'ailleurs lancé sur son blogun appel aux «témoignages» pour faire de nouveau «éclater la véritésur le système Dassault». Mediapart vous propose un décryptage de ce «système» Dassault, dont les méthodes se transmettent de père en fils.
Mediapart donne àlire la totalité du budget tel qu'il est présenté depuis aujourd'hui, dans l'ordrechronologique, aux ministres, aux deux commissions parlementaires de l'Assembléeet du Sénat et aux journalistes (mercredi 30 septembre à 17 heures).
En état d’alerte maximal, la ville de Pittsburgh qui accueille le sommet du G-20 a décidé d’encadrer lourdement les quelques militants syndicalistes, anti-guerre ou écologistes qui ont été autorisés à se rassembler. Quelques affrontements se sont produits dès jeudi. Ancien berceau de la sidérurgie américaine, la ville choisie pour sa reconversion vers les énergies renouvelables et les hautes technologies n’est toutefois pas l’écrin vert que les grandes entreprises locales se plaisent à décrire.
Après une nouvelle passe d'armes entre Nicolas Sarkozy et Mahmoud Ahmadinejad à l'assemblée générale de l'ONU, les trois dirigeants américain, britannique et français ont dénoncé, vendredi 25 septembre, l'existence d'une seconde usine d'enrichissement en Iran.
Que se dit-il à l'étranger? Le Canada ne veut pas entendre parler d'encadrement des bonus, l'Afrique du Sud n'a pas d'avis sur la régulation financière, et les travers d'un G-20 obsédé par les réformes à «moyen terme».