InternationalDurban II: Aussi polémique et inutile que Durban IZuma à la barre du continent africainCrise alimentaire: qui se souvient des promesses?FranceJulien Coupat: «L'antiterrorisme, forme moderne du procès en sorcellerie»Nicolas Sarkozy ou le mépris du mondeA Calais, quand Eric Besson veut fermer la «jungle»... EconomieElucubrations printanières autour de la reprise«La crise risque d'accroître la souffrance au travail»La «lutte internationale» des «Contis»Culture-IdéesJ. G. Ballard : écrivain contemporain Dominique A en neuf lettresL’Afrique filmée par ses marginaux
Le conflit entre le gouvernement sri lankais et la minorité tamoule, qui dure depuis 1972, connaît ces derniers jours un pic de violence. Avec au cœur du conflit, les civils.
L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle n'a pas modifié sa ligne et a «conseillé à l'UMP de (la) féliciter» pour le sauvetage de la Camif et de la société Heulliez. Dans les colonnes du Parisien, elle déclare avoir «senti la nécessité de mettre un coup d'arrêt aux dérapages verbaux permanents qui s'exercent non seulement à l'égard des personnalités étrangères mais aussi à l'égard des Français». À droite, Frédéric Lefebvre réitère sa demande «d'assistance psychologique» pour la présidente de Poitou-Charentes. Au PS, les soutiens sont mesurés.
Le printemps donne des idées aux politiques et à certains médias: la crise serait bientôt finie. Barack Obama entrevoit des «lueurs d'espoir». De bons chiffres en provenance des Etats-Unis ou de Chine sont interprétés comme autant d'«hirondelles» ou de «petites pousses vertes» qui annoncent le retour d'une croissance encore plus vigoureuse. Pourtant, les économistes sont en très grande majorité dubitatifs. Le scénario en général retenu, le retour de la croissance mondiale pour 2010, n'a rien d'évident. Et une longue dépression, comme dans les années 1930, n'est toujours pas à exclure. Décryptage d'un buzz printanier sans fondement.
La publication, jeudi 16 avril, de mémos décrivant les pratiques d'interrogatoire de la CIA dans la lutte antiterroriste ébranle les Etats-Unis. Privations, coups, simulation de noyade, sont révélés au grand jour. Aucune poursuite ne sera pourtant lancée à l'encontre des personnels de l'agence de renseignements, comme l'a promis Obama. Au grand dam d'associations et d'intellectuels qui réclament une enquête.
La rumeur a fait trembler (une petite partie de) la Toile, ces dernières semaines. Une mobilisation générale des «réservistes» de la police nationale aurait été décrétée, d'ici au 30 juin, afin d'affronter des «troubles graves à l'ordre public». Mediapart tord le cou à cette méchante rumeur.
Le Congrès bolivien a voté, mardi 14 avril, la loi électorale qui régira les prochaines élections, en décembre 2009. Un vote qui marque la fin d'une semaine de tension entre la droite et la gauche, et surtout, l'arrêt de la grève de la faim du président Evo Morales. Ce jeûne, considéré tour à tour comme «un moyen de pression antidémocratique» ou une «nécessité», a porté ses fruits mais révèle la rudesse du jeu politique en Bolivie.
Une semaine après les premières émeutes qui ont secoué Chisinau, capitale de la Moldavie, suite à une victoire électorale contestée des communistes, un nouveau comptage des votes est organisé, mercredi 15 avril. Alors que l'opposition crie déjà à la «mystification», la presse fait état de cas de répressions violentes par le pouvoir. Un jeune manifestant a été tué.
La France serait-elle au bord de l'embrasement? Oui, si l'on en croit l'avalanche de commentaires déclenchée par quelques récentes séquestrations de dirigeants, très médiatisées. A chaque fois ces opérations (punies par le code pénal) ont permis aux salariés d'améliorer le plan social qui leur était proposé. Mais de telles actions n'ont rien de nouveau comme en témoignent les archives de la télévision.
Alors que plus de 50.000 manifestants réclamaient la démission du président géorgien Mikheil Saakachvili, le 9 avril, à Tbilissi, ils étaient à nouveau 25.000 vendredi. Dans le collimateur de l'opposition: la défaite militaire face à la Russie en août 2008. Le conflit s'était résolu par un accord proposé par Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union européenne, et la perte définitive des deux régions de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie pour la Géorgie.