Une semaine après les premières émeutes qui ont secoué Chisinau, capitale de la Moldavie, suite à une victoire électorale contestée des communistes, un nouveau comptage des votes est organisé, mercredi 15 avril. Alors que l'opposition crie déjà à la «mystification», la presse fait état de cas de répressions violentes par le pouvoir. Un jeune manifestant a été tué.
CeCe sont des images crues, montrant des corps malmenés, des visages abîmés. Depuis quelques heures, elles font la une des sites roumanophones, de Moldavie et Roumanie. Accompagnées de témoignages, comme celui de ce jeune Moldave étudiant en France, cité par le journal Timpul. Rentré à Chisinau pour les élections, il dit avoir été arrêté le soir des émeutes du 7 avril, alors qu'il servait d'interprète à un groupe de journalistes suédois. Poussé de force dans un minibus, puis enfermé, il aurait été, ainsi que d'autres jeunes, «frappé à coups de poing, de pied et de crosse d'armes», jusqu'à ce que tous signent une déclaration dans laquelle ils reconnaissaient avoir participé à «la dévastation de la Présidence et du Parlement, sur les sollicitations des partis d'opposition».
