Europe Note de veille

En Géorgie, l’opposition réclame la démission du président

Alors que plus de 50.000 manifestants réclamaient la démission du président géorgien Mikheil Saakachvili, le 9 avril, à Tbilissi, ils étaient à nouveau 25.000 vendredi. Dans le collimateur de l'opposition: la défaite militaire face à la Russie en août 2008. Le conflit s'était résolu par un accord proposé par Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union européenne, et la perte définitive des deux régions de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie pour la Géorgie.

Clémence Holleville

Plus de 50.000 dans la rue: le taux de participation fait date, pour les moins de 5 millions d'habitants que compte la Géorgie. Jeudi, à l'occasion de la Journée nationale d'unité et à l'appel de plusieurs partis d'opposition, des milliers de Géorgiens se sont réunis devant le Parlement à Tbilissi pour réclamer la démission du président Mikheil Saakachvili, jugé responsable de la crise politique et économique qui frappe le pays, mais aussi du conflit avec les Russes, en août 2008. A l'issue de ce conflit, un plan de paix présenté par Nicolas Sarkozy, alors président de l'Union européenne, avait été acté, conduisant pour la Géorgie à la perte des territoires de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

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