International Note de veille

La loi électorale votée, Evo Morales recommence à manger

Le Congrès bolivien a voté, mardi 14 avril, la loi électorale qui régira les prochaines élections, en décembre 2009. Un vote qui marque la fin d'une semaine de tension entre la droite et la gauche, et surtout, l'arrêt de la grève de la faim du président Evo Morales. Ce jeûne, considéré tour à tour comme «un moyen de pression antidémocratique» ou une «nécessité», a porté ses fruits mais révèle la rudesse du jeu politique en Bolivie.

Constance Le Bihan

Voici un accord qui devrait calmer les esprits, après une semaine de tension et d'invectives en Bolivie. Les députés de la majorité présidentielle et de l'opposition sont parvenus, mardi matin, à se mettre d'accord pour voter la «loi électorale» qui encadrera les prochaines élections (présidentielles et législatives) de décembre. Avant ce rendez-vous politique, où Evo Morales briguera un nouveau mandat, la nouvelle loi prévoit qu'un recensement biométrique, avec empreintes digitales des électeurs, sera réalisé. Des référendums vont également être convoqués pour trancher l'épineuse question de l'autonomie des départements. Enfin, la loi électorale de compromis a réglé le statut électoral des quelque 300.000 «Boliviens de l'étranger», qui pourront uniquement voter lors des consultations nationales.

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