Le député de l'Essonne est fortement déstabilisé par une enquête préliminaire pour des détournements de fonds présumés commis au préjudice de l'association Les Parrains de SOS Racisme et de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (Fidl). Au-delà de la tempête médiatique, quelle est actuellement la situation de l'ancien porte-parle de Ségolène Royal? Ses changements d'alliances multiples au sein du PS, au gré des congrès et des batailles internes, le laissent aujourd'hui très isolé. Décryptage.
En 1908, vingt ans avant la création de Mickey (il fallait que nous marquassions ce centenaire, même in extremis !), Émile Cohl (1857-1938) inventait, dit-on, le dessin animé. En ces temps de réjouissances cathodiques et d'ébaudissements iconiques, tandis que nous sommes abreuvés sous un déluge de dessins animés, rien ne vaut, en images, un petit retour aux sources du genre...
Depuis le début des années 1990, la vidéosurveillance se développe sans frein. Sans raison, aussi, si l'on en juge par un rapport d'information du Sénat publié mercredi 17 décembre. Car rien ne permet d'affirmer que ces centaines de milliers de caméras servent à lutter contre la délinquance. Le constat est assez piteux pour les municipalités, les collectivités ou les sociétés qui ont investi lourdement dans ces systèmes depuis une quinzaine d'années.
Trois dossiers chauds attendent le nouveau bureau de la conférence des présidents d'université, qui doit être renouvelé jeudi 18 décembre: les budgets, la réforme de la formation des enseignants et la modulation des heures de cours des enseignants-chercheurs.
Le saboteur irakien qui bombarda George Bush de projectiles incroyablement symboliques, ses chaussures, a bien plus parlé au monde que son bâillonnement immédiat n'a pu le laisser supposer. Son acte a réactivé une panoplie de ressentis et de ressentiments à travers la planète. Tel le pendant quasiment virtuel et dénué d'horreur d'un attentat sanglant classique.
Depuis sa création, Mediapart tire le signal d'alarme sur la crise profonde qui touche l'ensemble des systèmes d'information. La presse quotidienne nationale est à l'agonie; l'audiovisuel est déstabilisé par une réforme voulue par l'Elysée et qui veut faire de la télévision publique une télévision d'Etat. Crise éditoriale, publicitaire, industrielle, crise d'indépendance avec le poids grandissant de quelques oligarques liés au pouvoir: redécouvrez nos principales enquêtes classées en cinq rubriques.
Aux Etats-Unis, les mauvaises nouvelles succèdent aux mauvaises nouvelles concernant l'état de la presse. Les rédactions licencient et les budgets sont coupés, quand ce ne sont pas les journaux qui sont à vendre. 15.000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année. Longtemps une des mieux portantes (et des plus ambitieuses) au monde, la presse américaine vit actuellement une crise sans précédent. Tour d'horizon des problèmes.
En une semaine, la Thaïlande a connu un véritable retournement de situation. Après l'éviction du premier ministre, ses partisans semblaient encore en mesure de se maintenir au pouvoir. L'opposition pourrait cependant former un gouvernement après le ralliement de quatre partis de la coalition sortante.
Loin de la dramatisation orchestrée par la ministre de l'intérieur lors de l'interpellation des «anarcho-autonomes», la dangerosité de la «cellule invisible» arrêtée à la mi-novembre est remise en question. Dans la journée écoulée, la justice et la police ont relativisé la portée de cette menace incarnée par des «sabotages» de lignes SNCF. Non seulement la plupart des suspects sont désormais en liberté, mais le patron de l'antiterrorisme minimise les risques liés au groupe demantelé tandis qu'un rapport récent des RG n'évoque plus qu'un «préterrorisme». Mediapart avait publié l'intégralité du rapport d'enquête (à lire ici).
Loin de la dramatisation orchestrée par la ministre de l'intérieur lors de l'interpellation des «anarcho-autonomes», la dangerosité de la «cellule invisible» arrêtée à la mi-novembre fait toujours débat. Dans la journée écoulée, la justice et la police ont tendu à relativiser la portée de cette menace incarnée par des «sabotages» de lignes SNCF. Non seulement la plupart des suspects sont désormais en liberté mais le patron de l'antiterrorisme minimise les risques liés au groupe demantelé tandis qu'un rapport récent des RG évoque un «préterrorisme» sans commune mesure avec les mouvements de la fin des années 1970.