La conférence de Doha, qui s'est tenue ce samedi 29 octobre en présence de représentants de plus de 180 Etats, devait être l'occasion de faire le point sur le «financement du développement», et les promesses, tenues ou pas, des pays du Nord en la matière. Mais la crise est passée par là, et les chefs d'Etat africains risquent de se retrouver bien seuls. Côté français, on propose non pas tant de se concentrer sur les volumes de l'aide envoyée vers les pays du Sud que sur son «efficacité». Explications.
La campagne terroriste qui a frappé Bombay, mercredi 26 novembre, causant une centaine de morts, rend les «experts» perplexes. Le modus operandi des attaquants – grenades, fusils d'assaut, prises d'otages – ne ressemble pas à celui des groupes affiliés à Al-Qaida. Des mouvances d'islamisme radical se sont développées. Et l'Inde, ces dernières années, hors zones de guerre, est devenue l'un des pays du monde le plus touchés par le terrorisme: 2.300 personnes ont été tuées en 2007.
Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, fait face à une série de déconvenues. Coup sur coup, il vient d'être rappelé à l'ordre non seulement par le Conseil de l'Europe mais aussi par le nouveau contrôleur général des lieux de privation de liberté. Auparavant, il avait été contraint de renoncer à un renvoi forcé d'Afghans par la Cour européenne des droits de l'Homme. Il est aussi obligé de revoir sa réforme des centres de rétention administrative, à la suite de l'annulation de l'appel d'offres par le tribunal administratif de Paris.
On croyait l'opposition entre le corps judiciaire et la ministre parvenue à son paroxysme. Mais cette semaine a montré que la fronde continue sur de nouveaux fronts, avec une pétition nommément signée par des centaines de magistrats. Leur mise en cause des «incohérences de la politique pénale» française vient aussi d'être relayée par le Conseil de l'Europe. Et à tout cela s'ajoute une retouche photo à la Une du Figaro, où une grosse bague disparaît...
Dix personnes appartenant à des «mouvements anarcho-autonomes», selon la ministre Michèle Alliot-Marie, ont été placées en garde à vue dans l'enquête sur les «actes de sabotage» de la SNCF. Mais, au fait, qui sont donc ces «anarcho-autonomes» arrêtés en Corrèze, dans la Meuse, à Rouen, en région parisienne? Visite au cœur d'une nébuleuse où Internet tient un rôle important. Lire aussi:Les «anarcho-autonomes», le fantasme du réseau et la réalité des écrits
L'élection de Barack Obama à la Maison Blanche a suscité une immense émotion dans la communauté afro-américaine. Et, au-delà des larmes et d'un sentiment de justice historique, beaucoup ont témoigné de leur fierté face à cet événement. Petit panorama des réactions.
21h20 à Phoenix (Arizona), 5h20 du matin à Paris. John McCain reconnaît sa défaite. Après huit ans de présidence Bush, le parti républicain est évincé de la Maison Blanche. La victoire d'Obama est «superbe», a même dit le président sortant. Ce 4 novembre, le parti républicain est à genoux, à la recherche d’un leader et d’un programme.
La rhétorique est toujours la même. Puissante, imagée, à l'occasion. Incantatoire, parfois. Mediapart propose une sélection (en français) des sept discours clés du nouveau président des Etats-Unis, tenus entre octobre 2002 et août 2008 sur des thèmes aussi variés que l'Irak, l'union nationale, la question «raciale», Israël, l'Europe... Où l'on sent, dans l'ombre des mots, la patte du storyteller de Barack Obama, l'ancien journaliste David Axelrod.