International Note de veille

L'aide au développement va faire les frais de la crise

La conférence de Doha, qui s'est tenue ce samedi 29 octobre en présence de représentants de plus de 180 Etats, devait être l'occasion de faire le point sur le «financement du développement», et les promesses, tenues ou pas, des pays du Nord en la matière. Mais la crise est passée par là, et les chefs d'Etat africains risquent de se retrouver bien seuls. Côté français, on propose non pas tant de se concentrer sur les volumes de l'aide envoyée vers les pays du Sud que sur son «efficacité». Explications.

Ludovic Lamant

S'ils avaient voulu vexer les Africains, ils ne s'y seraient pas pris autrement. A l'exception de Nicolas Sarkozy, président pour quelques jours encore de l'Union européenne, aucun chef d'Etat des pays «donateurs» n'a prévu de faire le déplacement pour assister à la grande conférence internationale de la fin de semaine, à Doha, pour débattre du «financement du développement» des pays du Sud.

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