C'était un des plus grands conglomérats industriels français, présent dans l'énergie, le nucléaire, le ferroviaire, les transports. En 2015, il a été démantelé. L'américain GE a pris le contrôle des activités énergie , au terme de manœuvres obscures et menace désormais de les liquider. Son avenir n'est…
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Trente-trois ans après le « nuage de Tchernobyl », les autorités françaises passent du silence au déni sur le plomb relâché dans l’atmosphère par l’incendie de Notre-Dame. Une position justifiée par la politique et l’économie, mais difficilement soutenable.
Selon des témoignages recueillis depuis six mois par Mediapart auprès de plusieurs personnes travaillant à la centrale nucléaire du Tricastin, les problèmes s’accumulent sur ce site depuis deux ans. Au point qu’EDF évite de déclarer des incidents à l’Autorité de sûreté. Tout cela dans l’espoir de préserver l’image du premier réacteur à subir l’inspection des 40 ans.
Au ministère des transports, Élisabeth Borne a « réformé » la SNCF. Le gouvernement juge aujourd'hui que c’est l'un de ses grands succès. Au ministère de la transition écologique, elle aura pour mission de faire la même chose avec EDF et de démanteler le service public façon puzzle.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada arrive à l’Assemblée nationale, mercredi 17 juillet. Forts du soutien des agriculteurs et des écologistes, tous les groupes d’opposition, sans exception aucune, ont fait savoir qu’ils voteront contre le projet de loi de ratification.
La crise ouverte par Donald Trump a permis aux ultras de revenir en force. Les « pragmatiques » sont devenus invisibles. Les conservateurs voudraient négocier mais en secret. L’arraisonnement d’un tanker iranien par la marine britannique risque d’aggraver le conflit, comme la décision de Téhéran de passer à la deuxième phase de réduction de ses engagements nucléaires.
À partir de 18 heures, notre émission est en clair et en direct de la rédaction. Au menu : nos annonces sur la pérennisation de l’indépendance de Mediapart ; retour sur les projets (anti)sociaux du gouvernement et la paralysie des dirigeants européens face aux désordres du monde ; et notre alerte sur les atteintes à la liberté de la presse.
Le président de la République voudrait jouer les médiateurs entre Téhéran et Washington dans le conflit, sur le point de devenir militaire, qui les oppose depuis la sortie des États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien et la reprise des sanctions économiques contre la République islamique. Mais il a déjà fait tant de concessions à Trump que sa crédibilité paraît douteuse.
Le 2 août, le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire sera mort, dénoncé par les États-Unis et la Russie. Les ministres de la défense des pays membres de l’Otan viennent de décider de riposter à Moscou en mobilisant des moyens de surveillance, de renseignement, des missiles et systèmes d’armes conventionnels. Une course aux armements, tant redoutée, est lancée en Europe.
Iran, Arabie saoudite, Palestine, Europe… Du chaos de la présidence Trump, de ses vulgarités et chantages se dégagent des lignes de force. Entouré d’idéologues furieux et lui-même prêt à tout, Trump est en train de transformer les États-Unis en un État voyou.