Au sommaire de ce journal rythmé : fièvre électorale, annonce bienveillante d'une interdiction de séjour généralisée, conversation politique au bord de l'eau et spot promotionnel de la Finance Philosophe® contre les excès de la biodiversité – sans oublier la météo nucléaire.
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De revirement en revirement, le dirigeant américain n’est plus l’ami de la Russie, ni l’ennemi du libre-échange. Entouré de nouveaux conseillers, plus modérés, il renoue avec une politique pragmatique, voire classique. Jusqu’à quand ?
« Être ou ne plus être », telle était la question. Jeudi soir, sur France 2, Emmanuel Macron a essayé de ne pas s’y engluer. Mission plutôt réussie, en se démarquant de François Hollande, et en assumant un projet économique qui le place plus près d’Alain Juppé que de Benoît Hamon.
« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? » Le succès désastreux de cette formule lancée par François Fillon prouve que le mythe gaulliste est vivace, et qu’il peut se retourner contre ceux qui l’utilisent. Le paradoxe est aussi que le plus gaullien des candidats soit l’adversaire le plus farouche de la Cinquième République : Jean-Luc Mélenchon.
Interdit de séjour dans la Meuse, pour sa participation au mouvement contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaire de Bure, Florent affirme sa décision de désobéir.
La déclaration publique et l’acte de désobéissance civile de Florent, militant anti-Cigéo, doivent être entendus comme une alerte sur la vigilance collective à construire pour protéger les libertés publiques contre les effets délétères de l’injonction à l’ordre sécuritaire.
On allait voir ce qu’on allait voir… Pour l’instant, on ne voit rien du tout. La guerre commerciale promise à la Chine par le candidat Trump pourrait-elle se transformer en pétard mouillé ? En tout cas, la Chine est prête et le Tartarin de la Maison Blanche trouverait à qui parler. Analyse.
À six semaines du premier tour, sondeurs et candidats mettent en avant le grand nombre d’indécis. Les Français hésiteraient, et cette incertitude ouvrirait tous les possibles. Ils ne croient pas si bien dire.
Six ans après le séisme, le travail d’un photographe japonais rend visible « l’invisible » de la catastrophe nucléaire, ces radiations dont pâtissent l’environnement et les personnes.
Libération publie une interview d’Akira Mizubayashi. L’écrivain et traducteur francophone a vécu la catastrophe nucléaire de Fukushima comme « un tournant » existentiel. Il revisite les six ans qui se sont écoulés depuis.