Que pense de la « Nuit Debout » l'une des inspiratrices du mouvement Podemos ? Pour Chantal Mouffe, « il faut une traduction institutionnelle aux mouvements de révolte ».
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Le mouvement contre la loi sur le travail se transforme en une défiance générale à l’égard des institutions politiques. Ne manquait plus que le scandale des Panama papers pour que la duplicité des élites provoque un véritable krach du discrédit : discrédit de la parole publique, de la démocratie.
Ils sont une cinquantaine, lycéens, étudiants, jeunes travailleurs ou précaires. Depuis quelques années, on les voit dans les manifestations en découdre avec les CRS. Qualifiés d'anarchistes, d'autonomes ou de casseurs, ils s'expliquent dans un entretien à Mediapart.
Radio Debout a émis pour la première fois depuis la place de la République à 18 heures, mercredi 6 avril (ou 37 mars selon le Calendrier Debout). L’initiative est partie de passionnés de radio travaillant pour Radio France, Radio Campus Paris ou Radio Grenouille.
Ingénieur prestataire au technocentre Renault de Guyancourt, Henri a voulu faire la promotion de « Merci patron ! » auprès des syndicats. Il leur a envoyé un mail transmis à la direction par un corbeau, qui a demandé sa tête à son employeur.
La maire de Paris Anne Hidalgo a regretté que les « lieux publics » soient « privatisés », en référence au mouvement émergent des indignés de la République. Une perche lancée à ses opposants qui dénoncent justement la multiplication des partenariats publics-privés dans l'espace public.
Lors de la Nuit debout place de la République mardi 5 avril au soir, une centaine de manifestants ont décidé de se rendre place Maubert, dans le Ve arrondissement de Paris, pour manifester contre les gardes à vue qui touchaient encore des manifestants de la journée.
La commission des affaires sociales a commencé l'examen du projet de loi sur le travail. Le début de ce marathon ne s'est ouvert à aucun écho des manifestations et des occupations de place qui se multiplient en France.
Tout était étrange dans cette journée de mobilisation lyonnaise : une manifestation en demi-teinte, émaillée d'incidents et de stops policiers, et une Nuit debout sous le pont de la Guillotière en bordure de Rhône. En fin de nuit, et sous la pluie, une petite centaine de personnes continuaient de discourir sur la politique, avec en vue plusieurs actions pour le 9 avril prochain.
Au moins 130 personnes ont été arrêtées ce mardi, notamment à l’occasion du cortège lycéen dans la matinée. Face à un dispositif policier impressionnant, la manifestation de l’après-midi s’est déroulée dans un calme relatif.