Même si les États-Unis ont penché au dernier moment en faveur des manifestants égyptiens, Washington ne s'est pas encore résolu à suivre ses beaux discours quand ses intérêts immédiats sont en jeu.
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Hormis le meeting enthousiaste en soutien aux révolutions arabes vendredi, le congrès du Nouveau parti anticapitaliste a offert ce week-end le spectacle d'une formation franchement divisée sur sa stratégie d'alliances, comme sur son appréhension du débat sur la laïcité et le féminisme.
Ils s'étaient donné rendez-vous à 17h devant l'ambassade d'Egypte à Paris, sans savoir qu'au même moment, Hosni Moubarak céderait le pouvoir. Ils étaient 300, un peu plus tard, Egyptiens, Algériens, Arabes et même quelques Français, à célébrer la chute du raïs.
Les révolutions tunisienne et égyptienne possèdent plus de points communs que de divergences. Des mouvements pacifiques, un profond sens démocratique mais des impacts différents... Bilan provisoire.
A partir de 20h30, diffusion en direct de notre soirée autour de Stéphane Hessel et de ses amis Edgar Morin et Claude Alphandéry. Le peuple tunisien est l'invité de la soirée, avec deux figures de la révolution en cours, Moncef Marzouki et Radhia Nasraoui. Darina Al-Joundi et Elias Sanbar témoignent de son impact dans le monde arabe. Et l'Egypte fait entendre sa voix avec l'écrivain Mahmoud Hussein.
Le juge Van Ruymbeke, qui enquête sur la vente de frégates à l'Arabie saoudite, volet de l'affaire Karachi, demande aux ministres de la défense et du budget la levée du secret défense. Le 12 janvier, les policiers n'avaient pas pu saisir des centaines de documents.
Mahmoud Hussein, nom de plume adopté par deux intellectuels septuagénaires égyptiens naturalisés français, Baghat Elnadi et Adel Rifaat, analyse le printemps des peuples arabes à l'œuvre sous nos yeux. Au lieu de crier à l'islamisme comme on crie au loup, les élites occidentales feraient mieux d'en prendre de la graine...
La vision du monde arabe vulgarisée dans nos contrées se brouille et s'efface. On le croyait soumis à des régimes autoritaires ou enfermé dans l'extrémisme religieux, et voici qu'on découvre des peuples animés d'idéaux démocratiques, de liberté et de justice sociale. Et si c'était là sa vérité profonde?
Le président syrien, Bachar el-Assad, reconnaît que ces révoltes ouvrent une «nouvelle ère». Moulay Hicham, cousin du roi Mohammed VI, estime que «le Maroc ne sera pas une exception». Le président yéménite à la télévision dimanche: «Le Yémen n'est pas la Tunisie.»