Le mouvement d’Emmanuel Macron a présenté jeudi 428 de ses candidats aux législatives. La moitié est issue de la société civile. De grands élus LR « Macron-compatibles » n’ont pas d’adversaire. Manuel Valls est ménagé. François Bayrou n’est pas satisfait du sort du Modem.
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Selon la liste de candidats présentée jeudi, bon nombre de socialistes sortants sont préservés par le nouveau président : les plus compatibles avec la ligne présidentielle. Les soutiens de Benoît Hamon sont tous menacés. Un symptôme de plus de l'éclatement à venir du PS.
Le député européen, proche de Benoît Hamon, appelle à la création d’un « nouvel espace politique » avec les écologistes. Entre socialistes, pro- et anti-Macron, il juge que « la clarification aura lieu », sans doute après les législatives. Il analyse les raisons de la défaite historique du PS et du succès de la France insoumise.
Pendant deux heures et demie de débat, mercredi soir, Marine Le Pen a cherché le pourrissement. Emmanuel Macron a tenté de faire face en déroulant son projet d'inspiration libérale.
Laminé au premier tour de la présidentielle, le PS s’est retrouvé pour appeler unanimement à voter Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. Mais avec deux versions contradictoires : les uns pour appartenir à une future majorité présidentielle, les autres pour figurer dans l’opposition.
Exaspération face aux injonctions, critiques du programme d'En Marche!, sentiment de répétition… Depuis dimanche soir, de nombreux électeurs de gauche font part de leurs profonds tiraillements, voire de leur refus de voter Macron au second tour.
Le candidat du PS a enregistré un score historiquement bas au premier tour de la présidentielle, avec seulement 6 % des suffrages, loin derrière Jean-Luc Mélenchon, également éliminé. Ses proches appellent à une recomposition de la gauche et à une refondation du PS. Mais avec des contours plus que flous dans un parti extrêmement divisé.
Les propositions des prétendants à l’Élysée sur les droits des femmes ont été largement ignorées. Mais elles illustrent parfaitement le positionnement politique de chacun. Plusieurs candidats ont totalement oublié le sujet.
Le candidat socialiste espère limiter, dimanche, l'ampleur de sa défaite annoncée. Prisonnier de l'appareil du PS et de ses propres hésitations malgré un programme renouvelé, il n'a jamais réussi à prendre la main sur une campagne chaotique.