Le parquet de Paris a classé sans suite l’enquête ouverte au lendemain des révélations de Mediapart et France Inter sur des faits pouvant relever de harcèlement et d’agressions sexuels. Il évoque des faits « susceptibles d’être qualifiés pénalement », mais « prescrits ». « Il y a eu un avant l’affaire Baupin et il y aura surtout un après », selon les plaignantes.
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Le candidat du PS et celui de la France insoumise ont acté leur désunion au premier tour de la présidentielle. Avec un argument : les divergences sur l’Europe. Elles reposent, essentiellement, sur le « plan B » de sortie des traités de Mélenchon, que Hamon refuse d’envisager.
Et si Marine Le Pen gagnait la prochaine présidentielle ? Longtemps perçue comme absurde, l’hypothèse gagne peu à peu en crédit auprès des autres candidats en lice. Mais ils semblent souvent bien démunis pour la combattre.
Le PS et Europe Écologie-Les Verts sont parvenus jeudi à un accord, qui prévoit le retrait du candidat Yannick Jadot en échange de concessions sur le programme et l’octroi d’une quarantaine de circonscriptions réservées. Il doit encore être validé par les électeurs de la primaire d'EELV, parfois agacés par les négociations de ces derniers jours.
C’est une des questions-clefs pour l’avenir : EELV et le Front de gauche l’appellent à rompre avec les caciques du PS, hostiles à sa politique. Mais l’aile droite du PS lui met également la pression, avec Macron en épouvantail. Ces injonctions contradictoires provoquent comme un trou d’air dans sa campagne.
Lors du vote du Parlement, mercredi 15 février à Strasbourg, sur le traité de libre-échange avec le Canada, tous les eurodéputés socialistes français s’y opposeront, rejoignant les écologistes et le Front de gauche.
Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche, à Paris, comme candidat du Parti socialiste à la présidentielle, quelques heures avant le double meeting de Jean-Luc Mélenchon, présent physiquement à Lyon et en hologramme à Aubervilliers.
Selon les résultats détaillés du second tour de la primaire du Parti socialiste, le député de Trappes a bénéficié du vote des grands centres urbains, des classes moyennes et de l’ouest de la France, autrefois acquis à François Hollande. Valls, lui, fait un carton en outre-mer et n’a manifestement pas mobilisé les électeurs tentés par Emmanuel Macron. Explications et cartes.
Benoît Hamon est en position de force avant le second tour de dimanche. Mais sa victoire, ou celle de Manuel Valls, ne suffira pas à sauver un parti affaibli. Le vote, lui, sera scruté après la désorganisation totale du premier tour.
Toute la journée de lundi, les socialistes ont laissé prospérer l’hypothèse d’une triche sur les résultats du premier tour. Selon plusieurs sources, il s’agit plutôt d’une série de bourdes, sans incidence fondamentale sur la réalité du scrutin, mais qui dénote une sérieuse désorganisation.