La France soutiendra-t-elle la création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre au Yémen ? Ou s’alignera-t-elle sur la volonté de l’Arabie saoudite d’enterrer tout examen de ses actions, afin de garantir les ventes d’armes tricolores ?
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L’ascension de Mohammed ben Salmane s’est accompagnée d’initiatives tous azimuts. Mais elles peinent à porter leurs fruits, comme le montre l’ajustement au projet « Vision 2030 », qui entend faire sortir l’Arabie saoudite de la rente pétrolière.
L'Orient Le Jour (Beyrouth) rend compte d'un article de la revue en ligne Orient XXI, qui questionne le cheminement d'armes de la France vers l'Arabie saoudite, en particulier celles utilisées au Yémen, qui rendrait Paris complices de crimes de guerre dénoncés par des ONG...
D’après des emails qui ont fuité, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane souhaiterait s’extraire du conflit qu’il a déclenché et qui ne mène à rien, sinon à la multiplication des morts civiles, dont celles de nombreux enfants, comme le souligne un rapport de l’ONU.
Après la demande, ensuite abandonnée, de l'Arabie saoudite et de l'Égypte de faire fermer la télévision qatarie, c'est au tour d'Israël de vouloir se débarrasser du bureau de la chaîne à Jérusalem. Ces exigences soulignent la fébrilité des dirigeants de la région soumis à une situation géopolitique instable.
Dans quelle mesure les révolutions du passé peuvent-elles être des points d’appui pour les révolutions de demain ou d’après-demain ? L’historienne Sophie Wahnich rappelle, en conclusion de cette série d’entretiens, à quel point la « virtualité révolutionnaire » demeure enthousiasmante.
Alors que le royaume wahhabite entend durcir le blocus imposé au Qatar et affirmer ainsi sa domination sur la région, des militants saoudiens des droits humains dévoilent à Mediapart la vraie nature d’une tyrannie qui décapite au sabre et interdit aux femmes de sortir en public sans tuteur masculin.
C'est bien plus qu'une révolution de palais. Le complexe système de pouvoir saoudien est bouleversé par la promotion soudaine de Mohammed ben Salmane, désormais prince héritier au côté de son père, le vieux roi Salmane. En ayant écarté tous ses rivaux, celui que l'on surnomme « le Féroce », âgé de seulement 31 ans, concentre la quasi-totalité des pouvoirs.
Le ministre des affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, rejette les demandes de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de Bahreïn et des Émirats arabes unis.