Manuel Valls appelle à « assumer la relation stratégique » avec l'Arabie saoudite. Le prince récemment décoré à Paris est l'héritier d’un régime qui déstabilise le Moyen-Orient depuis 2011, jusqu’à se placer dans une impasse diplomatique et militaire. Et la France risque de se trouver hors la loi du point de vue du droit international.
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Incarnation depuis 2011 du nationalisme arabe et d’un projet démocratique, l’Armée syrienne libre, contrainte de se battre contre l’armée d'Assad et contre Daech, n’a cessé de perdre de l’influence. Sous les coups du régime, des Russes et des groupes djihadistes, elle perd des positions sur le champ de bataille. La trêve en cours lui permettra-t-elle de survivre ?
La Revue du crieur numéro 3 vient de paraître. Au sommaire de notre débat, le djihad et l'Académie française, avec Myriam Benraad, spécialiste de l’Irak, Laurent Bonnefoy, spécialiste du monde arabe, David Servenay et David Garcia, journalistes.
Emre Öngün, militant franco-turc, docteur en science politique, livre une analyse détaillée des processus historiques et politiques qui animent la recomposition actuelle de la gauche turque autour des questions d'autonomie kurde et de paix civile.
L’Élysée a caché que François Hollande a décoré vendredi le prince héritier d'Arabie saoudite, et a omis d'annoncer que le pays allait bénéficier de nouvelles livraisons d’armes.
Depuis mai 2014 et la fin du mandat du président Michel Sleiman, le Parlement libanais ne s'est toujours pas mis d'accord pour élire un remplaçant, alors qu'il s'est lui-même autoréélu deux fois. Le 2 mars, un troisième tour a une nouvelle fois été repoussé, dans un contexte régional où le conflit syrien et la rivalité entre Iraniens et Saoudiens pèsent très fort.
L'État français, condamné pour cinq contrôles au faciès, se pourvoit en cassation. Mediapart a pris connaissance du mémoire qui vient d'être transmis à la Cour, dans lequel il est jugé légitime de ne contrôler que les Noirs et les Arabes au motif qu'ils ont plus de chances d'être étrangers et donc sans papiers. Pour la première fois, l'État valide ainsi le principe même du contrôle au faciès.
Une large majorité d’élus européens s'est prononcée jeudi pour un embargo sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite. Le texte n'est pas contraignant. Mais c'est une claque pour la diplomatie économique française, qui a fait de Riyad l'un de ses plus proches partenaires depuis 2012.
Trois députés arabes israéliens ont été suspendus pour avoir rendu visite à des familles d’auteurs d’attentats. Action humanitaire ou manœuvre politicienne ? La polémique a poussé le premier ministre à proposer une loi pour permettre à la Knesset d’exclure les députés au « comportement inapproprié ».
Cinq ans après les révoltes arabes, l’UE espère conclure un accord de libre-échange avec la Tunisie. Les eurodéputés réclament un partenariat politique d’un nouveau genre. Mais les premières versions de l’accord en chantier, dont Mediapart publie dix chapitres en exclusivité, montrent une autre réalité. À Tunis, des figures de la société civile s’inquiètent.