L’avocat des familles des victimes avait demandé aux juges, le 4 décembre, de se dessaisir au profit de la Cour de justice de la République. Balladur et Léotard sont soupçonnés d’avoir favorisé le versement de commissions illégitimes lors de ventes d’armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite. Nicolas Sarkozy, lui aussi soupçonné, n'est pas visé par le parquet.
La révolution numérique a profondément bousculé les élites qui se trouvent bouleversées par un mouvement de fond de la société dans laquelle les rapports sociaux sont plus horizontaux.
François Hollande est en visite dimanche et lundi en Arabie saoudite. La France y cherche d'abord des contrats commerciaux. Mais la guerre en Syrie et la déstabilisation du Liban seront aussi au menu. Car depuis 2011, la monarchie pétrolière est suractive dans la région, ayant décidé d'y jouer un rôle direct.
Marseille, capitale européenne de la culture 2013, a voulu transformer son image dégradée en assumant ses héritages méditerranéens. Cela s'est fait au prix d’une vision souvent édulcorée et marchandisée de la « Méditerranée », loin des réalités de la ville comme de celles d’une mer qui est devenue un mur plutôt qu'un espace de partage. Dira-t-on méditerranéen pour ne pas dire arabe ?
Quelques jours après la mort de l'homme de la réconciliation sud-africaine, le journaliste et écrivain Michel Bôle-Richard dénonce la situation des Palestiniens dans les territoires occupés, qu'il qualifie de nouvel apartheid.
Le texte donne-t-il des gages à l'obsession sécuritaire qui imprime la cadence en notre étrange pays ? Avec le démographe Pierre-Victor Tournier, le magistrat Christophe Régnard et le conseiller pénitentiaire d’insertion Olivier Caquineau.
Par un courrier officiel daté du 19 décembre 1994, Nicolas Sarkozy, alors ministre du budget, a donné « son accord » aux lettres de garantie destinées à couvrir un contrat avec l'Arabie saoudite et des commissions versées au réseau Takieddine. Cette autorisation signée a permis à Ziad Takieddine de recevoir des paiements anticipés, en partie reversés à Thierry Gaubert, alors collaborateur de Sarkozy.