Une « série de conneries », dit un conseiller. Le président français, qui se voulait en pointe dans la lutte contre le régime de Bachar al-Assad, se trouve fragilisé face au scepticisme de l'opinion et des parlementaires. Le rôle de Laurent Fabius, l'engagement de l'ancien ambassadeur sarkozyste Éric Chevallier, l'activisme impuissant de la France sont pointés.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
Le président de la République a confié à plusieurs interlocuteurs qu'il n'excluait pas de recourir à un vote des parlementaires sur l'engagement militaire français en Syrie. Mais pas mercredi et pas avant le verdict du Congrès américain.
Une note de six pages conclut à un « emploi massif et coordonné d’agents chimiques » par le régime de Bachar al-Assad. Mediapart publie l'intégralité de ce document.
Le refus du parlement britannique, la décision d'Obama de s'en remettre au Congrès embarrassent François Hollande. Interpellé par la droite sur la nécessité que le Parlement se prononce par un vote sur une intervention militaire en Syrie, l’exécutif s’interroge. Les députés PS sont divisés, entre défenseurs du présidentialisme de la Ve république et partisans de rénovations institutionnelles.
L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et ambassadeur de France en Irak et Tunisie a été interpellé le 31 juillet. Il transportait 350 000 euros, 40 000 dollars et partait pour Bruxelles.
François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont tout fait pour déminer la menace d’un premier mouvement social d’ampleur depuis leur arrivée au pouvoir. Quatre syndicats appellent à manifester le 10 septembre.
Le premier ministre reçoit syndicats et patronat avant de dévoiler les axes du projet de loi. Deux points restent à arbitrer : l’allongement de la durée de cotisation et le recours ou non à la CSG pour financer la réforme.
À quelques mois des élections municipales, le PS a placé son université d’été de La Rochelle sous le signe de la lutte contre le Front national. Une « bataille idéologique » dont les contours sont encore peu définis.
L’annonce d’une première mesure de fiscalité écologique, mercredi à Marseille devant les écologistes, a été plutôt mal reçue par les socialistes réunis en université d’été. Un nouveau cafouillage sur la forme, qui illustre les hésitations du gouvernement.
Au premier jour de l'université d'été de La Rochelle, l’omniprésence du ministre de l’intérieur ne laisse pas d’étonner alors que l’ancien député de l’Essonne était, il y a quatre ans, menacé d’exclusion du PS, et qu’il a recueilli seulement 6 % des voix à la primaire socialiste.