Hollande et la Syrie: les explications d’un fiasco
Une « série de conneries », dit un conseiller. Le président français, qui se voulait en pointe dans la lutte contre le régime de Bachar al-Assad, se trouve fragilisé face au scepticisme de l'opinion et des parlementaires. Le rôle de Laurent Fabius, l'engagement de l'ancien ambassadeur sarkozyste Éric Chevallier, l'activisme impuissant de la France sont pointés.
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La scène avait un air de déjà vu. Hollande, chef de l’État et des armées, avec la gravité qui sied à ce statut, dans la salle des fêtes de l’Élysée, devant un parterre de diplomates, annonçant sa volonté d’engager la France dans une opération militaire. La première fois, c’était en janvier, pour le Mali. La seconde, c’était il y a une semaine et le président de la République annonçait que « la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » en Syrie.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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