Mardi 9 octobre, les députés doivent ratifier le Traité sur la stabilité, la consolidation et la gouvernance (TSCG). Mediapart a organisé un débat entre Pierre Laurent, secrétaire national du PCF (et partisan du “non”), et Karine Berger, économiste et députée PS, pro-“oui”.
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Plusieurs ministres importants du gouvernement s’opposent à un « choc de compétitivité » massif passant par une baisse des cotisations patronales qui serait compensée par une hausse de la CSG ou de la TVA, pour réduire le coût du travail. Ils l'ont fait savoir à Jean-Marc Ayrault.
Après son budget de rigueur, le gouvernement ouvre son deuxième grand chantier avec la réforme du marché du travail et la compétitivité. Avec un objectif très attendu par le patronat mais polémique à gauche : la baisse du coût du travail. Les syndicats et le patronat se réunissent jeudi.
Le premier ministre s’est adressé solennellement mardi aux députés pour les convaincre de ratifier le TSCG, « étape essentielle » pour poursuivre « la réorientation de l’Europe » voulue par François Hollande. Peine perdue : une partie de l’aile gauche du PS, des écologistes et le Front de gauche voteront contre.
Les écologistes auraient aimé adoucir le pacte budgétaire en intégrant dans la loi organique – qui va le traduire dans le droit français – des amendements pour sortir du calcul du déficit les investissements verts. Matignon refuse.
Avant le vote mardi à l'Assemblée du traité européen de stabilité, sur quoi repose le désaccord au parti socialiste ? L'ancienne ministre Catherine Trautmann, eurodéputée, et Barbara Romagnan, députée et l'une des porte-parole du courant de Benoît Hamon à l'aile gauche du PS, ont accepté d'en débattre. Deuxième volet de nos entretiens croisés sur le TSCG.
Le gouvernement a construit son projet de budget pour 2013 avec une obsession : revenir à un déficit de 3 % du PIB dès 2013. Un objectif que de nombreux économistes et responsables socialistes jugent désormais intenable. La France espère une renégociation européenne qui permettrait de faire sauter le verrou.
Après le rejet du traité européen par Europe Ecologie-Les Verts, le ministre des affaires européennes Bernard Cazeneuve débat avec l'eurodéputée Eva Joly, adversaire résolue de ce “pacte budgétaire”. Mais ils s'accordent sur une nécessaire démocratisation de l'UE.
Le premier ministre a prévu de se rendre à Berlin le 15 novembre pour sa première entrevue avec la chancelière Angela Merkel. Au menu : la crise de la zone euro mais aussi une rencontre avec le patronat allemand et les principaux syndicats.
Dans un entretien à Mediapart, Jean-Marc Ayrault s’explique sur le fond du débat européen. Au lendemain du refus des écologistes de voter le traité (TSCG) et à deux semaines du débat parlementaire, le premier ministre affirme que « ce qui a été obtenu est considérable ». « Nous allons jusqu’au bout de la défense de l’euro », dit-il.