Quand les talibans ont pris le contrôle de la capitale afghane le 15 août, les femmes ont su tout de suite qu’elles seraient les premières à subir les changements. La photographe Oriane Zerah, qui vit à Kaboul, les a interrogées sur la manière dont elles ont vécu ces événements, « la peur » au ventre.
Kaboul, le 14 septembre 2021. Asma et Amina sont deux sœurs de 30 et 32 ans. Elles travaillaient dans un salon de beauté qu’elles avaient ouvert en 2018. Le 15 août, Asma était à la banque quand elle a entendu des coups de feu. Elle a eu très peur ce jour-là. Elle n’avait jamais vu de taliban de sa vie. Avec sa sœur, elles ont fermé leur boutique et se sont enfermées chez elles. Elles n’en sont pas sorties pendant quatre jours. Puis elles sont allées vivre dans un autre quartier de la ville où elles partagent une chambre. Elles n’ont pas retravaillé depuis.
Ne pas être mariées à leur âge est très mal vu. «Pour les hommes ce sera facile, ils n’ont qu’à se laisser pousser la barbe, mais pour nous, ça va être l’horreur.»
Avec la poussée inflationniste, les salariés sont sommés d’accepter un recul de leurs revenus réels pour éviter l’emballement des prix. Mais lorsque les prix étaient bas, les salariés devaient accepter la modération salariale au nom de l’emploi. Un jeu de dupes que seules les luttes pourront renverser.
Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà depuis treize semaines.
Premier conseil des ministres du deuxième quinquennat Macron ce matin, marqué par l’affaire Damien Abad. Émission consacrée donc à notre nouveau gouvernement et à la campagne législative de ceux qui n’en font plus partie, comme Jean-Michel Blanquer, parachuté dans le Loiret.
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
par
Mickaël Correia,
Jade Lindgaard
et Amélie Poinssot
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