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À Mayotte, le parcours entravé des demandeurs d’asile

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Les nombreuses exceptions concernant le droit des étrangers rendent difficile le quotidien des demandeurs d’asile à Mayotte. Si les conditions matérielles d’accueil diffèrent du régime applicable en métropole, la politique migratoire plus répressive ne décourage pas les candidats à l’exil. La photographe Marion Joly documente le parcours difficile de la demande d’asile de ces familles sur l’île.

Marion Joly (Photos et textes)

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    © Marion Joly

    Septembre 2020. Partis de République démocratique du Congo (RDC) il y a une dizaine d’années, Jacques et sa famille se sont établis en Ouganda. Mais victimes de persécutions, ils ont dû quitter le pays. Après huit jours d’une traversée éprouvante en kwassa-kwassa depuis la Tanzanie, ils ont débarqué à Mayotte. Ne sachant où aller, on leur a conseillé de rejoindre Solidarité Mayotte, l’association qui prend en charge les demandeurs et demandeuses d’asile sur l’île. D’autres personnes y ont installé un campement et sollicitent une assistance de l’État. À cette époque, la vente sauvage de fruits et légumes dans le centre de Mamoudzou vient d’être interdite. Et ceux qui tiraient leurs revenus de ce travail se sont retrouvés sans revenus et sans logement.

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