Paris redevient le terrain de jeu de puissants investisseurs immobiliers attirés par la stabilité. Hausse brutale des loyers, travaux abusifs… Cas d’école avec le géant européen Akelius, craint à travers le monde.
Notre enquête menée dans seize pays européens lève le voile sur l’ampleur de la financiarisation du logement. La capitale française est l’un des principaux théâtres de l’affrontement auquel se livrent les investisseurs à coups de milliards d’euros.
Alors que la ministre du logement promet que la loi SRU qui encourage la construction de logements sociaux va être « pérennisée » et les sanctions durcies, la ville de Nice reste en deçà des objectifs. Sans être sanctionnée.
Dans son rapport annuel, l’organisation pointe les conséquences dramatiques de la crise sanitaire et prédit une explosion des impayés comme des expulsions. Pour les plus fragiles, les effets risquent de se faire sentir longtemps.
D’après nos informations, le suivi des sans-abri et des places d’hébergement disponibles est gravement perturbé, partout en France, depuis le 21 septembre et la mise en place d’un nouveau logiciel. Si l’exécutif dit ne pas encore mesurer l’impact engendré dans la prise en charge, les acteurs de terrain parlent d’un « chaos » et d’une « histoire de fous ».
Les impayés de loyers connaissent une hausse inquiétante, avec le risque d’engendrer une vague d’expulsions à moyen terme, s’inquiètent des associations.
L’économiste Pierre Concialdi, chercheur à l’Ires, publie une étude qui souligne la difficulté de nombreux ménages à payer leur loyer ou leur prêt, en raison de la chute de leurs revenus. Il en appelle à l’État pour mettre en place un moratoire sur leur paiement.
Candidat de la droite et du centre à la mairie de Saint-Denis, Houari Guermat est aussi multipropriétaire à Mantes-la-Jolie, où il cumule une dette de plus de 66 000 euros vis-à-vis de sa copropriété. Il a été plusieurs fois condamné par la justice. Il promet de rembourser.
Une série en trois volets sur le quartier d’Aligre, non loin de la place de la Bastille à Paris, avant les élections municipales. Premier épisode (sonore) sur le logement avec la participation du sociologue Bruno Cousin.
Nos investigations, en partenariat avec La Marseillaise et Le Ravi, permettent de mettre au jour une curieuse transaction réalisée entre le champion olympique et élu de la majorité, et la société publique locale Marseille Habitat.
Prisé des Lyonnais pour ses prix abordables et sa qualité de vie, le quartier des Gratte-Ciel de Villeurbanne voit ses prix exploser mais échappe pour le moment à la gentrification, grâce à des choix politiques historiques et à une forte présence publique. Pour combien de temps ?
À Marseille, la justice enquête sur plusieurs cas d’appartements loués sur des plateformes touristiques comme Airbnb dans des immeubles du centre-ville pourtant frappés d’arrêtés de péril et interdits d’occupation.
Deux millions de ménages attendent un logement social. Les élus, eux, sont partagés entre deux objectifs : assurer le droit au logement et maintenir une mixité sociale. Exemplaire, Gennevilliers compte 66,5% de logements sociaux. Aux côtés du sociologue Camille François, Carole Lafon, maire adjointe explique ses choix et difficultés.
Un an après les effondrements meurtriers à Marseille, le directeur régional de la Fondation Abbé Pierre dresse un tableau « assez noir » de la lutte contre l’habitat indigne.
Pour mener sa politique d’éradication de l’habitat indigne dans le centre-ville de Marseille, la municipalité s’est livrée à des achats et des reventes d’immeubles dégradés, et à des rétrocessions de ruines parfois. Un jeu trouble qui a profité à des initiés, comme Jean-Paul Dinoia, ancienne figure du milieu.
Près d’un an après l’effondrement de deux immeubles à Marseille et la mort de huit personnes, aucune mise en examen n’a encore été prononcée. Deux architectes experts ont tout de même été placés sous le statut de témoins assistés. Quant à la guerre aux marchands de sommeil déclarée par le gouvernement, elle peine à produire ses effets judiciaires.
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