Cette semaine marque le 20e anniversaire de la loi SRU qui impose 20 % de logements sociaux aux communes. S’il faut saluer la survie de cette mesure, il s’avère impossible d’ignorer ses limites, flagrantes en pleine crise sanitaire et sociale. Alors qu’un volet « logement social » était initialement prévu dans le projet de loi « séparatisme », il a sauté.
D’après nos informations, le suivi des sans-abri et des places d’hébergement disponibles est gravement perturbé, partout en France, depuis le 21 septembre et la mise en place d’un nouveau logiciel. Si l’exécutif dit ne pas encore mesurer l’impact engendré dans la prise en charge, les acteurs de terrain parlent d’un « chaos » et d’une « histoire de fous ».
Les impayés de loyers connaissent une hausse inquiétante, avec le risque d’engendrer une vague d’expulsions à moyen terme, s’inquiètent des associations.
L’économiste Pierre Concialdi, chercheur à l’Ires, publie une étude qui souligne la difficulté de nombreux ménages à payer leur loyer ou leur prêt, en raison de la chute de leurs revenus. Il en appelle à l’État pour mettre en place un moratoire sur leur paiement.
Candidat de la droite et du centre à la mairie de Saint-Denis, Houari Guermat est aussi multipropriétaire à Mantes-la-Jolie, où il cumule une dette de plus de 66 000 euros vis-à-vis de sa copropriété. Il a été plusieurs fois condamné par la justice. Il promet de rembourser.
Une série en trois volets sur le quartier d’Aligre, non loin de la place de la Bastille à Paris, avant les élections municipales. Premier épisode (sonore) sur le logement avec la participation du sociologue Bruno Cousin.
Nos investigations, en partenariat avec La Marseillaise et Le Ravi, permettent de mettre au jour une curieuse transaction réalisée entre le champion olympique et élu de la majorité, et la société publique locale Marseille Habitat.
Prisé des Lyonnais pour ses prix abordables et sa qualité de vie, le quartier des Gratte-Ciel de Villeurbanne voit ses prix exploser mais échappe pour le moment à la gentrification, grâce à des choix politiques historiques et à une forte présence publique. Pour combien de temps ?
À Marseille, la justice enquête sur plusieurs cas d’appartements loués sur des plateformes touristiques comme Airbnb dans des immeubles du centre-ville pourtant frappés d’arrêtés de péril et interdits d’occupation.
Deux millions de ménages attendent un logement social. Les élus, eux, sont partagés entre deux objectifs : assurer le droit au logement et maintenir une mixité sociale. Exemplaire, Gennevilliers compte 66,5% de logements sociaux. Aux côtés du sociologue Camille François, Carole Lafon, maire adjointe explique ses choix et difficultés.
Un an après les effondrements meurtriers à Marseille, le directeur régional de la Fondation Abbé Pierre dresse un tableau « assez noir » de la lutte contre l’habitat indigne.
Pour mener sa politique d’éradication de l’habitat indigne dans le centre-ville de Marseille, la municipalité s’est livrée à des achats et des reventes d’immeubles dégradés, et à des rétrocessions de ruines parfois. Un jeu trouble qui a profité à des initiés, comme Jean-Paul Dinoia, ancienne figure du milieu.
Près d’un an après l’effondrement de deux immeubles à Marseille et la mort de huit personnes, aucune mise en examen n’a encore été prononcée. Deux architectes experts ont tout de même été placés sous le statut de témoins assistés. Quant à la guerre aux marchands de sommeil déclarée par le gouvernement, elle peine à produire ses effets judiciaires.
Un an après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, dont un était propriété d’une société publique gérée par la Ville, zoom sur l’incurie de la politique de Jean-Claude Gaudin, entre prébendes et laisser-faire coupable. Pour mener cette enquête, nous avons croisé les 5 424 transactions immobilières opérées depuis 2003 par la Ville et un travail de vérification sur le terrain.
Un an après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille, Mediapart a visité des propriétés de la Ville qui tombent en ruine, certaines bientôt revendues à perte. Zoom sur le quartier commerçant de Noailles.
Un an après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne à Marseille, notre enquête dévoile l’ampleur du patrimoine de la ville à l’abandon. Rien que dans les 1er et 2e arrondissements, au moins 51 biens dégradés sont la propriété directe de la Ville.