Explosion des taux d’intérêt, des prix, difficultés à se loger, urgence d’adapter les logements au changement climatique : « À l’air libre » consacre une émission à un sujet qui concerne tout le monde, alors que le gouvernement tarde à annoncer des mesures.
La plateforme « Résorption bidonvilles », développée par une start-up d’État pour favoriser le partage d’informations entre associations et services de l’État, cartographie squats et bidonvilles. Mais la récente ouverture de ces données aux forces de l’ordre soulève nombre d’interrogations parmi les associations.
À Pantin, la destruction programmée d’un immeuble HLM au motif d’« améliorer le cadre de vie » provoque la colère des habitants. La démolition comme outil privilégié par l’ANRU pour rénover les quartiers populaires est de plus en plus remise en question pour son coût social et écologique.
Le prix des terrains s’est envolé ces dernières années contribuant à aggraver le manque de logements accessibles. De nouveaux acteurs s’intéressent au foncier vu de plus en plus comme un juteux placement spéculatif.
Chaque nuit, en Île-de-France, plus de 55 000 personnes sont mises à l’abri à l’hôtel pour échapper à la rue. Dans ce nouveau numéro de « Quartiers direct », l’émission du Bondy Blog en partenariat avec Mediapart, nos invitées reviennent sur la crise du système d’hébergement d’urgence.
Centrale dans la vie des Français, la question du logement est complètement périphérique dans les politiques publiques. Dans « Logement, critique d’une politique impossible » (L’Aube), l’urbaniste François Rochon interroge ce paradoxe.
Encadrement du foncier, « bouclier logement », banque de la rénovation énergétique : les propositions issues du Conseil national de la refondation logement – dont Mediapart publie en intégralité les travaux – veulent alimenter le débat sur une politique du logement, pour l’instant introuvable, malgré une crise inédite.
Alors que certains habitants du parc HLM de Nice vivent dans des conditions inquiétantes d’insalubrité, le bailleur social Côte d’Azur Habitat a lancé une gestion paternaliste et sécuritaire de son parc en brandissant la menace d’expulsion au moindre écart des habitants.
Un immeuble du centre-ville s’est effondré dans la nuit du 8 au 9 avril, entraînant partiellement dans sa chute ses deux voisins. Sur place, l’incompréhension le dispute aux souvenirs traumatiques du drame de la rue d’Aubagne. À pied d’œuvre, les autorités craignent cette fois encore des décès.
Après l’effondrement de l’immeuble situé au 17 rue de Tivoli, dans la nuit de samedi à dimanche, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les habitants qui pouvaient s’y trouver. Un second immeuble, fragilisé par la chute du premier, s’est à son tour effondré.
La proposition de loi « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » a été adoptée mardi, en seconde lecture, grâce aux voix des députés Renaissance, LR et RN. Le texte a pourtant fait l’objet d’une alerte sévère de rapporteurs spéciaux de l’ONU, rendue publique le même jour.
Une journée d’actions était organisée, ce samedi, contre le mal-logement dans de nombreuses villes européennes. Spéculation immobilière, arrêt de la construction, concurrence des logements de tourisme : de plus en plus d’Européens peinent à se loger dignement.
Le plus grand salon de l’immobilier international s’est tenu toute la semaine sur la Croisette. Dans une concurrence féroce, les métropoles du monde entier viennent vendre ici des bouts de leur territoire aux investisseurs. Une coalition européenne de militants du droit au logement a dénoncé un événement où « se fabrique la spéculation immobilière ».
Le développement pavillonnaire est le premier responsable de l’artificialisation des sols et paraît, de plus en plus, comme une aberration écologique. Dans leur enquête « Le Pavillon, une passion française », deux sociologues analysent les ressorts de l’engouement pour la maison individuelle.
Confrontée à un marché en roue libre, avec des Lyonnais ne parvenant plus à se loger en centre-ville, la Métropole de Lyon a créé un service pour accompagner l’encadrement des loyers mais aussi pour lutter contre la vacance, le développement d’Airbnb ou l’insalubrité des logements.
Alors que les prix des loyers atteignent des sommets dans certaines métropoles, leur encadrement apparaît comme un moyen de limiter les abus les plus flagrants. La mesure, contre laquelle les professionnels de l’immobilier restent vent debout, connaît pourtant de nombreux contournements.