Une enquête publiée par l’Institut Paris Région révèle l’ampleur du mal-logement en Île-de-France. Une bonne part des familles monoparentales vit dans un logement trop exigu, selon les critères de l’Insee. La moitié des Franciliens qui subissent cette situation ont moins de 25 ans.
En ce jour de rentrée, le baromètre de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité révèle que presque deux fois plus d’enfants, par rapport au début de l’année, sont sans logement. En cause : la baisse des places d’hébergement disponibles.
Un rapport que vient de publier l’Agence nationale de contrôle du logement social montre que seuls 6,8 % du parc social ont fait l’objet d’une rénovation thermique ces dernières années, avec des résultats en matière de performances énergétiques encore très insuffisants.
Chaque jour, à Paris, 127 familles, 71 femmes enceintes et trois nouveau-nés dorment à la rue. Un groupe de femmes exilées, enceintes ou toutes jeunes mamans, a trouvé refuge dans un ancien restaurant transformé en squat à Montreuil.
Les photos que l’on trouvait au bureau de tabac, au pied des tours HLM, représentent un monde disparu. Celui où ces cités incarnaient la modernité urbaine et le progrès social. Le sociologue Renaud Epstein en a réuni des dizaines dans un livre qui raconte un pan d’histoire du logement social en France.
Le décès d’une résidente lors d’un feu d’appartement lundi a mis à nouveau en lumière l’état de dégradation d’une petite copropriété du quartier Périer, à Marseille. Avec des logements, pour certains, à la limite de l’indignité, habités par une population vulnérable. Par notre partenaire Marsactu.
Les locataires, plutôt modestes, de la cité minière du 12-14, à Lens, étaient ravis d’investir des maisons neuves. Un an après, les murs sont recouverts de moisissures et l’humidité ravage ces logements sociaux. Les habitants se mobilisent et l’un deux s’est lancé dans une grève de la faim il y a 18 jours.
Le gouvernement se félicite du succès de « MaPrimeRénov’ », dispositif lancé il y a deux ans. Mais les fraudes se multiplient, ciblant notamment des propriétaires modestes : faux audits, malfaçons dans les travaux, etc. « Quand ils voient qu’on ne parle pas très bien français, ils profitent », témoigne une habitante de Seine-Saint-Denis.
À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, c’est aussi la fin de la trêve hivernale. Plusieurs organisations sont mobilisées dans les rues pour un meilleur accès à un habitat digne. À Paris, un campement a été installé place de la Bastille.
Les candidates et candidats à l’élection présidentielle sont d’accord pour construire davantage et résorber la pénurie. Mais les moyens concrets à mobiliser sont peu explicités. Et la Fondation Abbé Pierre regrette « le flou » de certaines mesures « pourtant intéressantes ».
Les candidats à l’élection présidentielle, de gauche en majorité, ont présenté le 2 février leurs propositions en matière de logement. Plusieurs sujets sont revenus comme la construction de logements sociaux, l’encadrement des loyers ou la rénovation des passoires énergétiques.
Quatre millions de mal-logé·es, 300 000 sans-abri, douze millions de personnes en précarité énergétique. Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, fait le bilan de la politique du logement d’Emmanuel Macron et évalue le programme des candidates et candidats.
Dans son rapport annuel, rendu public mardi 1er février, l’organisation dresse un bilan détaillé du quinquennat en matière de logement à l’orée de l’élection présidentielle. Le constat est implacable : les actions du gouvernement ont été largement insuffisantes.
Un rapport commandé par le groupe écologiste au Parlement européen et publié jeudi dresse un tableau inquiétant de la financiarisation du logement sur le Vieux Continent. Avec, souvent, l’appui des pouvoirs publics.
Le collectif citoyen « Jamais sans toit » a commencé l’occupation de l’école Michel-Servet, dans le 1er arrondissement, pour témoigner son soutien à deux élèves et leurs parents, sans logement. À l’heure actuelle, dans la métropole lyonnaise, 110 enfants et leurs familles sont à la rue.
Marsactu a compilé les quelque 1 500 arrêtés municipaux pris pour des immeubles dangereux depuis le 5 novembre 2018. Cet état des lieux inédit met en lumière l’empilement des périls à Marseille. De nouveaux bâtiments s’ajoutent alors que les précédents connaissent de longs délais de réalisation des travaux.