La société des journalistes du quotidien breton s’est offusquée d’un édito rédigé par Hubert Coudurier, frère du président et propriétaire du journal, tressant les louanges du milliardaire ultraréac, présenté en défenseur du « pluralisme des idées ».
Pour la première fois dans l’histoire du Grand Chelem parisien, une grande partie de la production des images est délocalisée à Londres. Les syndicats dénoncent les conséquences de ce choix sur l’emploi et sur la filière audiovisuelle française.
Une enquête de deux ONG montre comment les forces armées russes ciblent de manière systématique des hôtels situés dans des zones proches du front en Ukraine et réputés héberger des journalistes. Un reporteur a été tué et sept autres ont été blessés au cours de 31 attaques.
Récuser l’évidence, accuser la presse de manipulation, alléguer avoir raison contre tous, malgré les preuves du contraire : cet entêtement à saper l’idée même de vérité des faits, dans l’affaire Bétharram, constitue une évolution récente de la carrière politique du premier ministre.
Arguant avoir fait le choix de la « continuité », l’Arcom a donné sa confiance à l’ancienne patronne d’Orange pour la troisième fois consécutive, un record. Une décision attendue, tant les concurrents étaient peu nombreux, découragés pour la plupart par le climat d’incertitude planant sur l’avenir de l’audiovisuel public.
Héroïne d’un film sélectionné au festival de Cannes, la photojournaliste palestinienne Fatma Hassona a été tuée le 16 avril par un bombardement israélien. En compagnie de la réalisatrice Sepideh Farsi, Mediapart lui rend hommage et évoque tous les journalistes assassinés à Gaza depuis le 7-Octobre par Israël.
Après la mort de leurs quatre enfants, tués dans le bombardement de leur maison, Islam et sa femme Heba ont rejoint la France pour prendre un nouveau départ. Ils tentent de se reconstruire, mais surtout de chasser Gaza de leurs esprits, devenu pour eux synonyme de « mort ».
C8 ferme, Hanouna part sur M6, mais l’empire médiatique de Vincent Bolloré reste une menace pour la démocratie et l’information. Dans « À l’air libre », enquête sur le système Bolloré, un monde marqué par la violence économique, sociale, humaine et idéologique.
Jusqu’aux réquisitions de cette semaine, et en dehors de quelques brèves incursions, les chaînes ont déserté les audiences. Les journalistes interrogés assurent qu’il ne faut rien y voir d’autre que les mécanismes classiques de la télé.
David Perrotin était l’invité de l’émission « Abonnez-vous », sur Twitch, pour répondre à vos questions sur ses enquêtes, notamment sur l’affaire Bayrou-Bétharram et le système Hanouna. Émission du lundi 24 mars.
L’animateur de la chaîne d’extrême droite a été condamné en appel, vendredi, à deux ans de prison avec sursis pour corruption de mineurs sur trois adolescents. La cour a aussi confirmé son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
L’animateur de « Touche pas à mon poste » a menacé son chroniqueur Matthieu Delormeau hors antenne le 13 février 2023 lors d’une coupure pub. Interrogé par Mediapart, l’avocat de Cyril Hanouna dément. Nous révélons donc des extraits de cet enregistrement.
Des documents exclusifs révélés par Mediapart montrent comment Cyril Hanouna a payé des invités pour les faire venir dans son émission, et dévoilent les émoluments considérables consentis à ses chroniqueurs, pour compenser les humiliations et brimades quotidiennes qu’il leur fait subir.
La future recrue de M6 déploie dans son émission une violence inouïe, humiliant ses chroniqueurs et menaçant des personnalités. Mediapart révèle ses méthodes et celles de son entourage hors antenne : Matthieu Delormeau menacé, le manager de Malik Bentalha tabassé dans les loges... Chaque fois, l’ordre est donné de tout étouffer.
Le député de Seine-Saint-Denis et sa conjointe poursuivent l’hebdomadaire pour un faux scoop qui les accusait de maltraiter une femme de ménage sans papiers. À la barre, ils ont lié ce procès à une lutte urgente contre la « trumpisation du débat public » et les « mythocrates » qui ne s’embarrassent plus des faits.
Initialement diffusé dimanche 16 mars, le film a été déprogrammé de l’antenne de France 5 et a finalement atterri sur le site de France TV. Et ce, en pleine querelle diplomatique entre la France et l’Algérie, mais aussi alors que la présidence du groupe public doit être renouvelée prochainement.