Après quatre jours d’audience, le parquet a requis « une sanction proportionnée » pour rappeler au « Canard enchaîné » « son devoir d’exemplarité ». Les deux anciens patrons du journal, soutenus par la nouvelle direction, contestent tout emploi fictif et demandent la relaxe.
Après trois jours d’audience, l’ex-direction peine toujours à documenter le travail que pouvait fournir Édith V., la compagne d’un dessinateur payée sans jamais venir au journal. Plusieurs journalistes ont dénoncé cet « arrangement », une atteinte à la réputation de l’hebdomadaire et à ses valeurs.
Jugée pour avoir rétribué durant vingt-quatre ans la compagne d’un dessinateur historique pour un emploi fictif, l’ex-direction de l’hebdomadaire satirique a tenté mardi 8 juillet de mettre en cause l’enquête menée par la brigade financière.
Deux anciens patrons de l’hebdomadaire, ainsi qu’un dessinateur historique et son épouse, sont jugés à partir de mardi 8 juillet devant le tribunal judiciaire de Paris pour des abus de biens sociaux et un emploi fictif au préjudice du journal.
Selon nos informations, l’homme d’affaires, omniprésent dans le monde de la télé des années 1990 à 2010, a été mis en examen en janvier pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance. Il est soupçonné d’avoir manœuvré pour revendre plus de 70 millions d’euros la chaîne que le CSA lui avait confiée gratuitement en 2012.
À 94 voix pour et 38 contre, l’adoption de la motion de rejet visant le projet de réforme de l’audiovisuel public met brutalement fin à l’examen de la proposition de loi, qui revient donc à la case départ. Un revers de taille pour la ministre de la culture, qui en avait fait une affaire personnelle.
Lundi 30 juin c’était la dernière émission avant l’été, en compagnie de Margaux Houcine : journaliste en alternance, passionnée par les thématiques sociales, migratoires et le reportage photo.
Casse sociale, reprise en main politique, cadeau au secteur privé... Le projet de réforme examiné lundi et mardi à l’Assemblée fait craindre le pire aux équipes de Radio France, de France Télévisions et de l’INA. Les députés de gauche espèrent lui faire échec.
La ministre de la culture veut créer une grande holding de l’audiovisuel public. Radio France et bientôt France Télévisions entrent en grève. Dans « À l’air libre », retour sur une réforme au pas de course, qui fait craindre une mise au pas éditoriale et des coupes budgétaires.
Ce lundi, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann posait devant la presse les premiers jalons en vue d’une possible candidature en 2027. La situation de sa conjointe, Léa Salamé, récemment promue au « 20 heures » de France 2 et potentiellement en position de conflit d’intérêts, n’a pas semblé le préoccuper.
Si la disqualification croissante de La France insoumise dans les médias paraît des plus évidentes, les causes le sont moins. Certains pointent la stratégie du clash du parti, d’autres décrivent la crainte sincère qu’inspire à une partie des élites médiatiques la potentielle arrivée de LFI au pouvoir.
Pendant presque un an, le groupe de Vincent Bolloré a demandé à ses abonnés qui avaient perdu temporairement leurs droits de patienter de dix à quarante minutes, parfois jusqu’à une heure, devant CNews. Une consigne mal vécue par plusieurs personnes.
Les dirigeants de « La Dépêche du Midi » sont soupçonnés par la justice d’avoir embauché des salariés à des conditions moins avantageuses pour eux, en contournant le droit du travail. Le groupe dénonce quant à lui une atteinte à la liberté de la presse.
Invitée sur France 5, la ministre a été interrogée sur ses liens financiers avec GDF Suez. En difficulté, elle s’en est prise à l’intervieweur, Patrick Cohen, mis en cause dans Mediapart par une vingtaine de salariés de France Inter sur son management brutal, du temps où il était matinalier de la station.
Cette semaine, la station Europe 1 reçoit dans ses locaux des stagiaires en classe de seconde. Au même moment, Jean-Marc Morandini, condamné pour corruption de mineurs, fait son retour provisoire sur l’antenne. Une situation inédite, qui suscite l’inquiétude des salariés et des parents des adolescents.
Après avoir couvert pendant près de vingt ans le quotidien dans la bande de Gaza, le photojournaliste Mohammed Zaanoun a rejoint les Pays-Bas en février 2024. Depuis, il se bat pour informer sur la guerre en cours et dénoncer la situation des journalistes exilés. Il était invité à l’Assemblée nationale mardi 3 juin.