Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes réunit le gotha régional dans des lieux de prestige afin de « créer des synergies ». Le dernier « dîner des sommets » s’est tenu le 23 juin dans un château. Il a coûté pas moins de 100 000 euros d’argent public, selon les informations de Mediapart. Soit plus de 1 100 euros par convive, aux frais du contribuable.
Après la mise en cause judiciaire de la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, cinq de ses proches, dont ses deux enfants, ont été mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » dans l’affaire des 102 lingots d’or retirés d’un compte secret au Luxembourg.
Pour le premier conseil municipal depuis le début de l’affaire du chantage à la sextape, le maire Gaël Perdriau a éludé les questions de l’opposition. Pendant que, devant l’hôtel de ville, des centaines de manifestants réclamaient sa démission.
L’ancienne députée LR Laurence Arribagé et un représentant du fisc seront jugés pour avoir tenté de faire tomber une concurrente LREM à Toulouse. Au terme de son enquête, le juge saisi de cette affaire a réuni toutes les pièces d’un « complot » politique, selon les informations de Mediapart.
D’abord, il a prétendu qu’il ne savait rien. Puis qu’il avait entendu parler de « rumeurs ». Pour enfin se dire victime d’une « machination » : depuis le début de l’affaire du chantage à la sextape de Saint-Étienne, le maire LR Gaël Perdriau s’enferre dans le mensonge en espérant conserver son poste.
Mis en cause dans l’affaire du chantage à la sextape, l’adjoint à l’éducation Samy Kéfi-Jérôme a subitement démissionné vendredi 23 septembre, juste après une sollicitation de Mediapart auprès de son avocat. La raison : un nouvel enregistrement accablant, dont nous diffusons des extraits.
Attaqué de toutes parts, Gaël Perdriau a démis de ses fonctions son directeur de cabinet Pierre Gauttieri pour essayer de se donner un peu d’air dans l’affaire du chantage à la vidéo intime contre son ancien premier adjoint.
Au lendemain de son placement en garde à vue dans l’affaire du chantage à la sextape, Pierre Gauttieri a reconnu avoir tenu des propos « inacceptables » à la victime Gilles Artigues. Mais le bras droit du maire de Saint-Étienne ne songe toujours pas à démissionner.
Le maire de Saint-Étienne a été auditionné en garde à vue ce mardi. Son parti, Les Républicains, a enclenché une procédure d’exclusion, après les nouvelles révélations de Mediapart. Les élus de sa majorité, à la ville comme à la métropole, se désolidarisent.
Des enregistrements sonores, dont Mediapart diffuse des extraits, montrent comment le maire de Saint-Étienne en personne, Gaël Perdriau (LR), ainsi que son directeur de cabinet ont fait chanter le premier adjoint Gilles Artigues, après qu’il a été filmé à son insu avec un escort. Le maire a même menacé son premier adjoint de faire diffuser la vidéo « avec parcimonie » dans « de petits cercles » pour le briser, tandis que son bras droit avertissait la victime en ces termes : « Vos enfants ne s’en remettront pas. »
Depuis les révélations sur le chantage à la vie intime dont a été victime Gilles Artigues, adjoint de Saint-Étienne, le maire Gaël Perdriau répète qu’il n’était pas au courant de l’opération. Des enregistrements, que diffuse Mediapart, anéantissent cette version.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon dans l’affaire du chantage à la vidéo intime dont a été victime l’adjoint de Saint-Étienne Gilles Artigues. À la suite des révélations de Mediapart, son avocat avait déposé une plainte visant plusieurs personnalités, dont le maire Gaël Perdriau (LR).
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Depuis deux ans et demi, la commission de contrôle de l’élection présidentielle refuse de transmettre les documents relatifs à la censure d’articles de Mediapart en 2022. Après une longue bataille administrative, le Conseil d’État vient de nous donner raison dans un arrêt à la portée importante pour la liberté d’information.
L’agence nationale refusait de communiquer à Mediapart les contrats liés aux commandes de masques pendant la crise de sanitaire en se retranchant derrière le « secret des affaires ». La CADA vient de lui donner tort.
Lucio Urtubia est décédé le 18 juillet à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir fui le franquisme, ce militant libertaire, maçon le jour, a consacré ses nuits et week-end à confectionner des faux papiers et documents bancaires pour aider les peuples opprimés.
L’annonce du procès à venir du maire de Tarbes n’a pas été relayée par la presse locale. Un choix que le chef de La Nouvelle République des Pyrénées a justifié en indiquant que l’information, révélée par Mediapart, était fausse. Il a menti. Quand nous l’avons appelé, le journaliste, dont la fille est numéro 2 sur la liste du maire sortant, a avoué qu’il n’avait même pas lu notre article.
L'Institut supérieur de commerce international de Dunkerque - Côte d’Opale et le site « Paradis fiscaux et judiciaires » organisent le 21 mars un colloque sur les paradis fiscaux à l'Assemblée nationale.