Depuis 2017, je couvre l’Égypte pour plusieurs médias dont Mediapart, et réalise des reportages/enquêtes au Moyen-Orient (Israël, Arabie-Saoudite, Soudan). En 2020, j'ai participé à l'enquête collective 'Une ONG française au service du régime syrien', publiée sur Mediapart mais également sur le site d'enquête en OSINT "Bellingcat", le media syrien Al-Jumhuriya et le site du magazine d'investigation italien L'Espresso.
Les inondations dévastatrices qui ont meurtri la région de Derna le 11 septembre dernier ont déclenché une mobilisation inédite de toute la société civile. L’élan de solidarité défie les divisions politiques entre les dirigeants qui se partagent l’est et l’ouest du pays.
Sur les rives nord de la Méditerranée, la révolte gronde face à l’explosion des croisières touristiques. Une nouvelle coalition européenne d’habitants bouscule les armateurs, accusés de polluer vingt fois plus que le trafic automobile.
Un an et demi après le cessez-le-feu, le pays est bloqué, à nouveau divisé entre le camp du maréchal Haftar, à l’est, et le gouvernement reconnu par l’ONU, à l’ouest. À l’instabilité politique s’ajoute une crise sociale alarmante.
Entre 2015 et 2020, la France a livré des équipements militaires dernier cri à la Russie. Un armement qui a permis à Vladimir Poutine de moderniser sa flotte de tanks, d’avions de chasse et d’hélicoptères de combat, et qui pourrait être utilisé dans la guerre en Ukraine.
Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête préliminaire visant l’association SOS Chrétiens d’Orient. Les gendarmes s’intéressent notamment à ses liens avec des milices syriennes accusées de crimes de guerre.
Grâce à des documents internes de la campagne d’Éric Zemmour, Mediapart a pu identifier 35 de ses grands donateurs. Parmi eux, Chantal Bolloré, la sœur du milliardaire Vincent Bolloré, qui siège au conseil d’administration du groupe. Premier volet de notre série sur les soutiens du candidat.
La France a été informée de la « libération imminente » du militant politique Ramy Shaath, détenu en Égypte depuis plus de deux ans, a annoncé mardi 4 janvier le ministère français des affaires étrangères. « À l’air libre » avait rencontré en juin dernier l’épouse française de l’activiste des droits humains et figure du mouvement de la place Tahrir en 2011.
À la suite de la mort d’une fillette excisée par un médecin, les députés égyptiens ont durci la loi contre les criminels responsables d’excision. Mais la plupart des auteurs ne sont jamais poursuivis. Faute de réelle volonté politique.
L’activiste des droits de l’homme Ramy Shaath, figure du mouvement de la place Tahrir en 2011, est en prison en Égypte depuis juillet 2019. « À l’air libre » raconte le combat de son épouse, française, pour obtenir sa libération et une action de la France.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi est obsédé par la crainte d’un nouveau soulèvement. Sous couvert de lutte antiterroriste, une répression débridée frappe toutes les couches de la société égyptienne, y compris des milliers de mineurs.
Dix ans après le soulèvement de la place Tahrir, si la dictature a triomphé sur le projet démocratique en Égypte, les idéaux révolutionnaires n’ont pas disparu. Ils continuent d’irriguer les vies et les rêves personnels de toute une génération.
En visite d’État en France, Abdel Fattah al-Sissi s’est vu dérouler le tapis rouge loin des journalistes, tenus à l’écart sur sa demande expresse. Le président français l’a même décoré du plus haut grade de la Légion d’honneur. Rien ne l’y obligeait.
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J’ai appris, ce mercredi soir, que le juge a décidé de verser à procédure la quasi-totalité des pièces saisies à mon appartement, des notes manuscrites, des mails. Des documents de travail. C’est une décision scandaleuse, et très inquiétante pour la presse, pour les journalistes et vous tous qui nous informez au quotidien sur des affaires sensibles, qui touchent à la responsabilité de l’État.