Egypte: «Personne ne peut effacer la révolution, elle vit en nous»
Dix ans après le soulèvement de la place Tahrir, si la dictature a triomphé sur le projet démocratique en Égypte, les idéaux révolutionnaires n’ont pas disparu. Ils continuent d’irriguer les vies et les rêves personnels de toute une génération.
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Le Caire (Égypte).– À l’approche du 25 janvier, date anniversaire du soulèvement de la place Tahrir qui aboutit à la chute du dictateur Hosni Moubarak le 11 février 2011, des renforts d’agents de sécurité quadrillent la place Tahrir et fouillent les appartements alentour. Dans le centre de la capitale égyptienne, les sirènes stridentes des patrouilles de police perturbent le ronron habituel des klaxons. Alertés par de nouvelles vagues d’arrestations préventives, des jeunes évitent de traverser l’ancien épicentre révolutionnaire.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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