Depuis 2017, je couvre l’Égypte pour plusieurs médias dont Mediapart, et réalise des reportages/enquêtes au Moyen-Orient (Israël, Arabie-Saoudite, Soudan). En 2020, j'ai participé à l'enquête collective 'Une ONG française au service du régime syrien', publiée sur Mediapart mais également sur le site d'enquête en OSINT "Bellingcat", le media syrien Al-Jumhuriya et le site du magazine d'investigation italien L'Espresso.
Alors que la révolte contre les violences sexuelles s’amplifie sur les réseaux sociaux égyptiens, le retour de bâton est venu de la justice. Au nom d’un « ordre moral » conservateur, des victimes et témoins sont poursuivis, en même temps que les agresseurs.
Fondée par des catholiques d’extrême droite, l’association SOS Chrétiens d’Orient s’est bâtie sur une « légende » : la prise du village chrétien syrien de Maaloula par des « terroristes », avant qu’il ne soit « libéré » par Bachar el-Assad.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes vient de voter deux subventions à l’ONG libanaise Nawraj. Partenaire sur le terrain de SOS Chrétiens d’Orient, elle est dirigée par un ancien chef des Phalanges, ces milices chrétiennes responsables de nombreux massacres pendant la guerre civile.
Sous couvert d’aide aux chrétiens, l’ONG française finance des organes du régime syrien et bénéficie d’un budget com’ démesuré. Elle craint la loi César, qui vise à sanctionner les soutiens étrangers du dictateur au pouvoir depuis vingt ans.
L’ONG française SOS Chrétiens d’Orient affirme venir en aide aux chrétiens en Syrie, sans s’ingérer dans le conflit qui déchire le pays depuis neuf ans. Notre enquête montre au contraire qu’elle soutient des milices qui combattent pour Bachar el-Assad. L’association a été considérée pendant plusieurs années comme partenaire de la défense nationale par le ministère français des armées.
En manque d’effectifs et de protections, les soignants sont les premières victimes du coronavirus. Malgré leur dévouement, ils sont la cible d’une vague de répression et d’accusations de négligence.
Dans de nombreux pays, le mois du jeûne de ramadan, qui constitue un pilier de l’islam, est bouleversé par la pandémie de coronavirus. Du Maroc à l'Inde en passant par la Côte d’Ivoire, état des lieux.
Les 20 et 27 septembre, de jeunes manifestants ont osé défier les forces de sécurité dans toute l’Égypte. La plupart viennent des quartiers populaires ou sont issus de la classe moyenne appauvrie.
Cafés fermés, graffitis effacés, surveillance omniprésente : une chape de plomb sécuritaire a recouvert les espaces publics du centre du Caire, cœur symbolique de la révolution de 2011. Mais l’esprit de Tahrir continue d’infuser dans une jeunesse qui lit de plus en plus et transforme des appartements en cafés et lieux d’échanges.
Le premier président démocratiquement élu en Égypte est mort en plein tribunal, le 17 juin, après six années de détention dans des conditions inhumaines. Médiocre dirigeant islamiste, puis condamné à la prison à vie, il est devenu le symbole de l’acharnement du régime militaire contre ses opposants.
En février dernier, Mediapart révélait qu’un Rafale s’était écrasé en pleine visite d’Emmanuel Macron au Caire. À peine trois mois plus tard, c’est au tour d’un Mirage 2000 de Dassault de s’abîmer au sol. Là encore, silence et embarras des deux pays.
Du 20 au 22 avril, 55 millions d’électeurs égyptiens étaient appelés à valider des amendements constitutionnels qui renforcent les pouvoirs du président al-Sissi. Le scrutin a été marqué par des arrestations d’opposants et par l’octroi de pots-de-vin aux abords des bureaux de vote.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
J’ai appris, ce mercredi soir, que le juge a décidé de verser à procédure la quasi-totalité des pièces saisies à mon appartement, des notes manuscrites, des mails. Des documents de travail. C’est une décision scandaleuse, et très inquiétante pour la presse, pour les journalistes et vous tous qui nous informez au quotidien sur des affaires sensibles, qui touchent à la responsabilité de l’État.