Les liaisons dangereuses de SOS Chrétiens d’Orient avec les milices d’Assad
L’ONG française SOS Chrétiens d’Orient affirme venir en aide aux chrétiens en Syrie, sans s’ingérer dans le conflit qui déchire le pays depuis neuf ans. Notre enquête montre au contraire qu’elle soutient des milices qui combattent pour Bachar el-Assad. L’association a été considérée pendant plusieurs années comme partenaire de la défense nationale par le ministère français des armées.
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UnUn homme d’une soixantaine d’années, en treillis, assis au fond d’un confortable fauteuil, quelque part en Syrie : « Je tiens à remercier SOS Chrétiens d’Orient, nous n’oublierons jamais [son] soutien. »Interviewé sur YouTube en 2019 par un membre de la jeune association française SOS Chrétiens d’Orient, « Monsieur Simon » se présente comme « un fils de Mhardeh [village chrétien au nord de Hama, dans l’ouest de la Syrie – ndlr], un civil qui a pris les armes pour défendre sa ville», tout en rendant « un grand hommage au dirigeant Bachar el-Assad », ainsi qu’à l’armée russe.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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