Alors que plus de 50.000 manifestants réclamaient la démission du président géorgien Mikheil Saakachvili, le 9 avril, à Tbilissi, ils étaient à nouveau 25.000 vendredi. Dans le collimateur de l'opposition: la défaite militaire face à la Russie en août 2008. Le conflit s'était résolu par un accord proposé par Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union européenne, et la perte définitive des deux régions de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie pour la Géorgie.
Alors que le premier tour de l'élection présidentielle algérienne a lieu, jeudi 9 avril, Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession, a proposé, lundi 6 avril, un référendum sur une amnistie générale en faveur des islamistes armés. Cette initiative suit une série de lois d'amnistie mises en place lors de ses deux mandats, notamment en faveur des responsables de «disparitions forcées» pendant la guerre civile. Amnesty International dénonce ce climat d'impunité. Entretien avec Diana Eltahawy, chercheuse pour l'ONG et contributrice du rapport «Un legs d'impunité, une menace pour l'avenir de l'Algérie».
Bermudes, Jersey, La Barbade: des îlots aux noms exotiques, dans le collimateur des grandes puissances à l'occasion du G-20 de Londres. Désignés comme paradis fiscaux, ils se rejettent l'accusation entre eux mais dénoncent également l"hyprocrisie des grandes puissances, qui ont largement profité de ces situations quand elles ne pratiquent pas elles-mêmes le secret bancaire.
Lancée une semaine auparavant à l'initiative d'enseignants-chercheurs et de personnels de l'université Paris VIII - Saint-Denis, la «Ronde infinie des obstinés» exprime la détermination des universitaires à lutter contre les projets de réformes actuels. Reportage nocturne, devant l'Hôtel de Ville (Paris IVe).
Le décret sur la rémunération des patrons d'entreprises aidées a été publié au Journal officiel, mardi 31 mars. Et l'opposition dénonce déjà une mesure insuffisante. Etat des lieux dans les autres pays.
À la huitième semaine du mouvement contre les réformes de l'enseignement supérieur et de la recherche, les signes de radicalisation sont nombreux : la Sorbonne et le CNRS ont été investis, jeudi 26 mars, par des manifestants en colère. Au CNRS, les occupants ont lancé un ultimatum au gouvernement, réclamant le rétablissement des postes supprimés.
Dans la logique des grèves actives à l'université et autres cours «hors les murs», l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) propose un cycle intitulé «Changeons le programme!». En débat, mercredi 25 mars: l'Agence d'évaluation de l'enseignement supérieur et de la recherche (AERES). Ou comment la question de l'évaluation concentre le malaise d'un monde fragilisé.
Le discours prononcé par Barack Obama à l'occasion du nouvel an iranien, jeudi 19 mars, a scellé la rupture avec la doctrine de l'administration Bush. A quelques mois des élections présidentielles, les responsables iraniens ont accueilli mi-figue mi-raisin l'ouverture sollicitée par le président américain, qui laisse pourtant espérer une solution de paix dans la région.
La journée d'action de jeudi 19 mars a été massivement suivie. Les salariés du secteur privé se sont particulièrement mobilisés. «Une journée réussie», estime François Chérèque de la CFDT tandis que la CGT parle de trois millions de manifestants. François Fillon s'est exprimé à 20h sur TF1. Pour opposer une fin de non-recevoir aux propositions des syndicats. Un nouveau plan de relance? «Certainement pas», a-t-il assuré. Reportage sur les manifestations et récit à travers un choix de banderoles et de calicots qui en disent long sur l'ampleur du mécontentement.
Sixième semaine de grève à la Sorbonne, à Paris: alors que la situation paraît bloquée, plusieurs personnalités politiques ont été invitées à débattre sur l'université, mercredi 18 mars. Etudiants, personnels et enseignants-chercheurs en ont profité pour demander des comptes à l'opposition. Dialogues. Ambiance.
Europe-Ecologie organisait sa première convention, dimanche à Paris. L'alliance née pour les élections européennes veut organiser son rassemblement autour d'une orientation : convaincre que la crise économique peut être résolue par l'écologie. Avec une proposition de «Bruxelles de l'emploi» et la volonté de créer 10 millions d'emplois «verts» en cinq ans dans toute l'Union, ou la demande de voir instaurer un salaire minimum européen.
Henri Weber n'est pas content: accusé de n'avoir rien fait au Parlement européen, il se défend. Alors que les militants socialistes doivent se prononcer, ce mercredi soir, sur la composition des listes européennes, la question du travail accompli par les eurodéputés resurgit. Sur fond de polémiques, certains dénoncent la non-prise en compte du bilan dans la constitution des listes.
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