Journaliste indépendante, j'enquête pour Mediapart sur les affaires de la Côte d'Azur, de la Corse et de Monaco. Née à Marseille, je partage ma vie entre Nice, Paris et la Corse. Je suis également autrice de livres, de bandes dessinées et de documentaires et scénariste de fiction pour la télévision. Mes parutions les plus récentes : Argent sale, la traque (Fayard, 2021), co-écrit avec Quentin Mugg, Monaco : luxe, crime et corruption (Soleil, 2021) et Une histoire du nationalisme corse (Dargaud, 2021).
Pas moins de 23 000 panneaux photovoltaïques doivent être installés sur un site sauvage et jusque-là préservé dans les Alpes-Maritimes, à la demande de l’État monégasque et avec la bénédiction de la préfecture.
Le procès des orphelins de la Brise de mer devait être le premier grand procès d’un clan mafieux corse. La cour d’assises des Bouches-du-Rhône avait planifié deux mois d’audience, pour juger seize accusés, dont neuf détenus et un en fuite. Mais rien ne se passe comme prévu.
Depuis le 23 avril, une opération judiciaire de grande ampleur est en cours contre le clan Federici, l’un des groupes mafieux les plus puissants de Corse. Dans un style qui n’est pas sans rappeler l’antimafia italienne.
Jean-Félix Acquaviva, député nationaliste corse et cousin de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de la collectivité de Corse, a été condamné pour favoritisme, le 30 novembre 2022. Ni vu ni connu grâce à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Tous les 21 mars, en Italie, on commémore les innocents tombés sous les balles des clans mafieux. En France, les victimes collatérales du narcotrafic sont ignorées. Rencontre à Marseille avec des familles qui se battent pour que leur peine et leur cause soient entendues.
À La Grave, dans les Hautes-Alpes, des habitants se mobilisent contre la construction d’un téléphérique, vu comme un levier de tourisme de masse. Éleveurs, mais aussi artisan ou guide de haute montagne, ils défendent un mode de vie alternatif et adapté à la crise climatique.
Une question continue de hanter les Niçois : le massacre du 14 juillet 2016 aurait-il pu être évité si des mesures de sécurité plus sérieuses avaient été prises ce soir-là ? La justice a enfin décidé de mener de plus amples investigations sur la responsabilité de la Ville.
Les travaux entrepris par la métropole Nice-Côte d’Azur pour la reconstruction des vallées montagneuses de la Vésubie et de la Tinée, dévastées en 2020, sont ciblés par une enquête judiciaire. Outre le très lourd bilan humain, les dégâts avaient été considérables.
Alors qu’une enquête judiciaire pour corruption est en cours depuis deux ans, la vie politique de Menton est empoisonnée par des affaires à rebondissements. Signalements à répétition au procureur, décès du maire, élections mouvementées, contrôle de la chambre des comptes... Où s’arrêtera le feuilleton ?
Début janvier, un déchet de santé radioactif a été brûlé par accident dans l’usine d’incinération des ordures ménagères de Nice, située en bordure d’un quartier populaire. Les habitants ont bien failli ne jamais le savoir.
La juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) enquête sur la Compagnie de Phalsbourg, attributaire d’un projet immobilier emblématique. Elle s’interroge notamment sur le rôle du promoteur italien Paolo Celi, qui a introduit Christian Estrosi auprès du pape François.
Claude Palmero, gestionnaire des biens du prince Albert II, a reconnu auprès de Mediapart avoir acheté pour 50 millions d’euros un projet immobilier très convoité, La Crémaillère, à la frontière française. Plusieurs personnes s’estimant lésées ont saisi la justice.
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Lorsque j’ai quitté Paris pour poser mes malles à Nice, en vue de la rédaction d’un livre d’enquête sur la Côte d’Azur, les premiers journalistes rencontrés au club de la presse Méditerranée m’ont délivré de curieux messages, sur le ton de la plaisanterie amicale : « bon courage », « ton livre ne sortira jamais », « on en reparlera après la publication »! Sur le moment, je n’y ai pas trop prêté attention.