A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Que propose la gauche sur le climat? Le 18 novembre, le parti socialiste, le parti communiste, leNPA, le parti de gauche, les Verts, les Alternatives, la Fase et le parti desobjecteurs de croissance se retrouvaient pour la première fois pour débattre. Reportage vidéo.
Contrairement à ce que disent bien des dirigeants européens,l'effort des Etats-Unis pour réduire leurs émissions de CO2 sera plus important que celui du vieux continent d'ici à 2020. L'objectif américain est une baisse de 17% de leurs émissions en 2020 par rapport à 2005, soit entre 3 et 4% de moins qu'en 1990. A première vue, c'est beaucoup moins que l'Europe. Sauf qu'à y regarder de plus près, l'effort américain sera plus important que celui des Européens. En effet, partie plus tôt, l'Union a déjà réalisé environ la moitié des réductions promises.
Le planélaboré par Jean-Louis Borloo pour sortir de l'impasse actuelledes négociations climatiques s'intitule «un projet pour le monde». Mais lereste du monde s'intéresse-t-il à la proposition française? A dix jours du début du sommet de Copenhague, Nicolas Sarkozy et son ministre se lancent dans une tournée mondiale, mais il n'est pas sûrque cela suffise pour que Paris entraîne la diplomatie climatique internationale.
Elle s'appelle désormais « contribution carbone » : les sénateurs ont voté la création de la taxe carbone dans la nuit de lundi à mardi mais l'ont rebaptisée. Les parlementaires l'ont trouée de nouvelles exonérations: réseaux de chaleur, transport maritime et fluvial, chauffage au charbon... « Ce n'est pas un signal économique clair », regrette la sénatrice UMP Fabienne Keller. « Les exonérations pour les puissants pleuvent », se désole le sénateur Vert Jacques Muller.
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.