A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les gendarmes ont-ils relancé les affrontements qui ont entraîné la mort de Rémi Fraisse dans la nuit du 25 au 26 octobre sur le site du projet de barrage de Sivens ? C’est ce qu’affirme un nouveau témoignage recueilli par Mediapart.
Le gouvernement pourrait sans délai mettre fin au chantier contesté du barrage de Sivens en annulant sa déclaration d’utilité publique. C’est exactement ce qu'il a toujours refusé de faire à Notre-Dame-des-Landes. Début de réponse ce mardi avec la réunion prévue au ministère de l'écologie.
Une vingtaine de plaintes, liées à des violences supposées de gendarmes, ont été déposées devant la justice depuis le 1er septembre par des opposants au projet. Bien avant la mort de Rémi Fraisse, les occupants de la zone humide ont été soumis à un régime de violence quotidien.
Manuel Valls, dès le 6 septembre, se félicitait de n'avoir pas cédé aux opposants au barrage de Sivens. En criant aux «casseurs», les actuels responsables ne comprennent rien à ces mobilisations sociales contre des infrastructures jugées inutiles.
Le même explosif utilisé dans les grenades des gendarmes a été retrouvé sur les vêtements de Rémi Fraisse, ce manifestant mort dimanche lors du rassemblement contre le barrage de Sivens dans le Tarn. « La mise en œuvre d’un explosif militaire de type grenade offensive semble acquise », estime le parquet d'Albi. Début octobre, une jeune militante avait déjà failli perdre la main après le jet par un gendarme d'une grenade dans une caravane. Depuis plusieurs semaines, Cécile Duflot et d'autres écolos alertaient sur la tension entretenue par les forces de l'ordre et les pouvoirs publics.
Bruit, pollution de l’air et démolition du lien social entre habitants : les autoroutes en ville ne servent pas qu’aux déplacements. Elles abîment aussi le cadre de vie de dizaines de milliers de personnes. À Saint-Denis, des collectifs de riverains se battent contre les nuisances de ces « balafres urbaines ».
Une grande partie de l’argent versé au titre de la lutte contre le changement climatique à la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et d'autres pays de l’ancienne Europe de l’Est finit dans des centrales à charbon. « On ne peut pas continuer à faire cette erreur », dénoncent des ONG, alors que se tient le sommet européen sur l’énergie.
Monnaie alternative, coopérative ouverte, système d’entraide pair à pair, constitution des communs : bienvenue dans l’univers révolutionnaire et collaboratif de Michel Bauwens, penseur activiste du peer-to-peer, cette économie de « pair à pair » du savoir partagé et des échanges non marchands, née dans le monde du numérique.
Alors que s’ouvre mardi à Paris le premier salon international dédié au nucléaire, l’atome se fait dépasser dans le monde par les nouvelles énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien.
Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses.
La croissance peut-elle être écologique ? C’est la vision que défend Ségolène Royal avec sa loi de transition énergétique et sur la croissance verte que les députés ont fini de voter au petit matin, samedi 11 octobre. Mais pour Joan Martinez Alier, penseur de l’économie écologique et de la justice environnementale, c’est un leurre. C’est un tout autre système qu’il faut inventer. Entretien.
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Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.