A Mediapart, j'enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine. Et aussi sur le nucléaire.
Auparavant, j'ai travaillé aux Inrockuptibles.
J'ai écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).
J'ai été membre du comité de rédaction de la revue Mouvements.
Je participe à la commission Diversités de Mediapart, qui tente d'oeuvrer contre les discriminations et les mécanismes de domination au sein de l'entreprise. Et j'ai coprésidé la Société des journalistes (SDJ) de Mediapart.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Vingt-deux personnes ont été placées en garde à vue cette semaine dans l’enquête sur l’action contre la cimenterie de Bouc-Bel-Air et dans celle sur les affrontements à Sainte-Soline. La conduite des interrogatoires par des policiers antiterroristes et les nuits passées dans les geôles de locaux de Levallois interrogent.
Une proposition de loi examinée mercredi 21 juin à l’Assemblée nationale affaiblit les objectifs de « zéro artificialisation nette », pourtant votée dans la loi « climat et résilience ». Le lobby des collectivités locales tente depuis deux ans de torpiller ces mesures.
Le gouvernement a prononcé mercredi la dissolution de ce mouvement écologiste. Il n’est pourtant pas la cause mais la conséquence d’une colère qui atteint son paroxysme. Cette mesure est une erreur démocratique et une absurdité politique.
Quinze personnes, parmi lesquelles l’un des porte-parole des Soulèvements de la Terre, ont été arrêtées, mardi matin, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et dans d’autres lieux.
Jeudi, le ministère de l’intérieur a notifié aux porte-paroles du collectif écologiste des « éléments complémentaires », dont Mediapart a pris connaissance, justifiant « le maintien du projet de dissolution » repoussé depuis plusieurs semaines. La décision pourrait intervenir dès mercredi prochain.
Le projet de tunnel ferroviaire à travers les Alpes impacte des zones de protection de sources d’eau potable, d’après des informations de Mediapart. Il est pourtant interdit, dans ces périmètres, de creuser ou d’utiliser des explosifs. « C’est illégal », clament les opposants, tandis que le gouvernement et le constructeur assurent respecter la loi.
Prise en charge des victimes des essais nucléaires dans le Pacifique, épreuves de surf des Jeux olympiques, procédure contre la France pour crime contre l’humanité, chemin vers l’autodétermination : entretien avec Moetai Brotherson, nouveau président indépendantiste de la Polynésie française.
Le procureur d’Aix-en-Provence a confirmé l’interpellation de quinze personnes, intervenue lundi, dans le cadre d’une enquête ouverte pour « association de malfaiteurs » et « dégradation en bande organisée » visant une action contre le cimentier Lafarge.
Des boîtiers GPS espions sous des voitures, des caméras de surveillance dissimulées devant des lieux de réunion : les activistes des réseaux Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre sont confrontés à une offensive d’espionnage inédite.
Dans le Triangle de Gonesse et sur le plateau de Saclay, la police fait place nette pour que se déverse le béton du Grand Paris. Ainsi, le ministère de l’intérieur décide du sort des meilleures terres nourricières d’Île-de-France. Face au désastre climatique et au fléau de la sécheresse, la destruction des sols fertiles ne peut plus durer.
Les parlementaires ont massivement voté mardi 16 mai la loi de relance du nucléaire, à l’issue d’une séance agitée. Le gouvernement reporte la fusion très critiquée des instances chargées de la sûreté des centrales. La gauche s’est divisée.
Pour la première fois, une étude scientifique livre une estimation chiffrée de l’impact de ces expérimentations à visée militaire sur la santé des habitants : les essais nucléaires pourraient être responsables de 2,3 % des cas de cancers de la thyroïde en Polynésie française.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Du 29 juin au 1er juillet, plusieurs centaines de personnes ont successivement occupé et bloqué un terminal cimentier, trois centrales à béton et un dépôt de sable et granulats de Lafarge-Holcim, ainsi qu’une usine de béton d’Eqiom. Des dégradations y ont été volontairement commises pour empêcher le redémarrage des machines.
La crise du coronavirus révèle à quel point nos systèmes de défense sociaux sont défaillants : pas assez de moyens dans les hôpitaux, pas assez de moyens dans les écoles, pas assez de production locale pour s'affranchir des flux de la mondialisation. Et pas assez de culture démocratique.
L'ingénieur et économiste, spécialiste de l'énergie et critique rigoureux du nucléaire, est mort dimanche 6 octobre. Il fut l’un des grands défenseurs de la transition énergétique et un acteur important de la critique du modèle français.
Les violences policières et judiciaires vécues par des Gilets Jaunes, des militant·e·s anti nucléaires, celles et ceux qui aident les migrant·e·s, des lycéen·ne·s et des habitant·e·s des quartiers populaires sont-elles de même nature? Un collectif se forme pour tenter une riposte commune.