Un journaliste français a été tué lundi 30 mai dans l’est de l’Ukraine, lors d’un bombardement de l’armée russe. Un drame qui est intervenu en pleine visite surprise de la nouvelle ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, venue lever quelques incompréhensions entre Kyiv et Paris.
Après trois mois de résistance, le port de Marioupol est tombé le 20 mai aux mains des forces russes, marquant une victoire symbolique pour le président Vladimir Poutine. Plus de 2 400 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers, alors que la ville est largement détruite.
Alors que l’exécutif finlandais vient de se déclarer favorable à une entrée dans l’Otan, la Suède pourrait déposer une demande d’adhésion à l’organisation dès lundi prochain. Un tournant stratégique majeur dans le Grand Nord, alors que la Russie menace de « représailles ».
Comment penser le conflit en tant que militant anticapitaliste ? De retour d’Ukraine, Olivier Besancenot estime que les forces progressistes du continent européen se doivent de soutenir plus franchement le peuple ukrainien, victime de l’impérialisme russe.
Le front s’étire sur 900 kilomètres en Ukraine, mais l’essentiel de l’offensive du Kremlin se concentre toujours dans le Donbass. Les bombardements s’intensifient sur les positions et les lignes de communication ukrainiennes, alors que les victimes civiles sont chaque jour plus nombreuses.
Depuis le début de la guerre, l’application de messagerie instantanée est un outil de communication essentiel pour la population ukrainienne, et une arme de guerre pour l’armée de Kyiv. C’est par son biais que le Centre d’histoire urbaine de Lviv tente d’archiver cette mémoire immédiate du pays.
Les usines et les mines géantes de cette ville minière et industrielle de 650 000 habitants se sont remises à fonctionner, afin de soutenir l’effort de guerre. Mais les Russes ne sont qu’à quelques dizaines de kilomètres et la ville redoute un assaut.
Une série d’explosions en Transnistrie, territoire moldave aux mains de séparatistes pro-russes, fait craindre une extension du conflit dans l’Ukraine voisine. Moscou et Kyiv s’accusent mutuellement d’être responsable de ces attentats. La Moldavie appelle au calme.
Les soldats russes ont occupé un mois durant la banlieue ouest de Kyiv, faisant face à une résistance acharnée des Ukrainiens, avant fin mars d’être obligés de décrocher. Retour à Boutcha, Irpin et Hostomel à la rencontre d’habitantes et d’habitants ayant échappé aux bombardements.
Cela fait trois semaines que les troupes russes se sont retirées des villages du nord du Kyiv, mais il faudra du temps pour faire le compte des victimes de l’occupation, et des crimes perpétrés par les soldats du Kremlin.
Plus de 100 000 personnes russophones vivent en Finlande. Arrivées principalement dans les années 1990, elles observent avec angoisse l’évolution de la guerre en Ukraine et la chape de plomb qui tombe sur la Russie.
Les crimes de guerre commis en Ukraine trouveront-ils un épilogue judiciaire ? En attendant la création d’un tribunal international, il faut collecter le plus de preuves possible, avant que ces dernières ne disparaissent. Entretien avec Patrick Lopez-Terres, ancien directeur des enquêtes au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).