Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a été mis en examen pour «association de malfaiteurs». C'est une poursuite rarissime pour un parlementaire, seul un autre sénateur (UMP) l'ayant déjà connue.
D'après son avocat, la candidate d'Europe-Écologie-Les Verts doit être entendue demain matin par la brigade criminelle de Marseille dans le cadre de la plainte pour diffamation déposée contre elle par Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement.
Convoqué le 8 septembre par des juges marseillais, Jean-Noël Guérini est instamment prié par le PS d'adopter une position de retrait au cas où il serait mis en examen. Mais cela suffira-t-il à sauver les socialistes des Bouches-du-Rhône, embourbés dans une succession d'affaires locales et une tradition clientéliste compliquée?
Depuis l'été 2010, le ministre de l'intérieur donne les chiffres de la délinquance roumaine. D'après Claude Guéant, «2% de la délinquance en France sont le fait de Roumains». Un pourcentage vraisemblablement concocté à partir des fichiers de police opérationnels, les statistiques ne permettant pas de distinguer les nationalités.
Mediapart est retourné dans la cité Clos La Rose, où une fusillade à la kalachnikov avait causé la mort d'un adolescent de 16 ans et blessé un autre de 11 ans fin 2010. Quelque 200 opérations coups de poing plus tard, les CRS sont repartis et rien n'a changé, selon les habitants.
Après des mois d'écoutes téléphoniques et une nouvelle volée de perquisitions et d'auditions de fonctionnaires du conseil général, les juges marseillais Pierre Philipon et Charles Duchaine disposent de solides éléments à l'encontre du président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Détail.
Dans les Bouches-du-Rhône, les salariés de Fralib, qui conditionne thé et infusions, refusent la fermeture de leur usine par le géant Unilever. Ils veulent conserver la marque au pachyderme, née à Marseille, et ont surveillé le site pendant la fermeture estivale, craignant de voir les machines partir pour la Belgique ou la Pologne.
Dans quelles circonstances est mort Mohamed Ben Maamar, le 24 juin au Vésinet (Yvelines), après une course-poursuite avec la police en marge d'un mariage ? Sa famille a déposé plainte contre X le 9 août pour homicide involontaire, afin d'y voir plus clair.
Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, est convoqué le 8 septembre par les juges d'instruction marseillais Charles Duchaine et Pierre Philipon. Le sénateur PS est soupçonné d'«association de malfaiteurs en vue de commettre un trafic d'influence», de «prise illégale d'intérêt» et de «trafic d'influence».
Application un peu trop ferme de la loi Besson sur l'immigration, entrée en vigueur le 16 juin, ou préfet carrément hors la loi ? A Bordeaux, les syndicats de magistrats, d'avocats et les associations sont vent debout contre les expulsions récentes de trois étrangers en situation irrégulière. Ils accusent le préfet de Gironde, Patrick Stefanini, nommé en avril 2011, de violer le droit européen. Entretien avec Jean-Claude Guicheney, président de la section bordelaise de la Ligue des droits de l'homme (LDH).
Le suicide d'une policière à Cagnes-sur-Mer, le 4 juillet, «va faire jurisprudence, car c'est la première fois qu'un policier se suicide en évoquant exclusivement des raisons professionnelles», estime un syndicaliste. Pourtant, le ministère de l'intérieur a déjà reconnu un cas de suicide comme étant imputable au service, en 2008. Une première passée inaperçue.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.