Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La candidate du Rassemblement national, peu à l’aise sur le terrain économique et soucieuse de démontrer le « sérieux » de son projet, a présenté un chiffrage précis des mesures qu’elle défend. Au risque de l’effet boomerang.
Partenaire de SOS Chrétiens d’Orient en Syrie, association mise en cause pour « complicité de crimes de guerre », l’agence de voyage Odeia, fondée par des figures de l’extrême droite, a financé la soirée de « Valeurs actuelles ».
Les deux candidats d’extrême droite se marquent depuis des mois sur le « vote catholique », ambitionnant de mettre la main sur les électeurs en déshérence de François Fillon. Avec des stratégies opposées.
Loin d’être homogène, le vote catholique penche de plus en plus à droite et est traversé par l’émergence d’un « populisme religieux » aux relents identitaires. Une clé du scrutin pour les candidats de droite.
Dans le sillage du mea culpa de Robert Ménard à l’égard des réfugiés, le Rassemblement national a décidé de se construire une image « humaniste » sur le dos des hommes et des femmes qui fuient la guerre en Ukraine pour mieux se distinguer d’Éric Zemmour.
L’ancienne députée FN, qui officialise dimanche son ralliement à Éric Zemmour, est aux manettes de la campagne, avec ses proches, depuis le début. Une campagne qui n’a plus qu’un objectif : se débarrasser définitivement du RN.
Unanimes pour condamner l’intervention russe en Ukraine et pour accueillir des réfugiés ukrainiens, les députés se sont divisés sur les moyens de lutter contre l’engrenage qui pourrait transformer la guerre en conflit mondial.
Malgré leur tentative de revirement vis-à-vis de la Russie, Éric Zemmour et Marine Le Pen sont tenus par le poids de leur entourage, où la ferveur pro-Poutine est ancienne et profonde. Mais aussi par les questions d’argent.
Le phénomène, aux contours assez flous, s’est imposé comme une question cruciale pour l’avenir des démocraties. Les chercheurs en sciences sociales invitent pourtant à la prudence et dénoncent une forme de « panique morale » du pouvoir.
Soucieuse de se débarrasser d’une mesure repoussoir pour l’électorat de droite, la présidente du Rassemblement national a présenté un nouveau projet de réforme des retraites, « simple » et « lisible », mais qui multiplie les impasses.
Dans une enquête fouillée, la politiste et historienne Magali Della Sudda étudie la nouvelle génération de femmes engagées à la droite de la droite, et revendiquant un antiféminisme ou un alterféminisme. Entretien.
Présentant son programme présidentiel à Reims, Marine Le Pen n’a pas su faire taire les doutes de sympathisants déboussolés par le duel fratricide avec Zemmour. Le spectre d’une nouvelle défaite hante plus que jamais ses partisans.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.