Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après une nuit de débats parfois tendus, le projet de loi censé répondre au mouvement des « gilets jaunes » a été adopté par les députés. La majorité de droite au Sénat a indiqué qu’elle voterait ce vendredi ce texte en l’état compte tenu de son caractère « urgent ».
La France insoumise, le PS, mais aussi LR et le RN veulent montrer qu’ils sont les mieux à même de porter le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les « gilets jaunes ». Mais chacun avance ses spécificités. Et ses ambiguïtés.
Après une forte baisse de la participation ce samedi, la majorité espère que la contestation va s’éteindre. Pour les partis d’opposition, l’heure du bilan – électoral – de ce soulèvement semble avoir déjà sonné.
Le directeur de la transformation de la Région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, a supervisé l’attribution de deux marchés à hauteur de 1 million d’euros. C’est son ancienne entreprise qui a raflé les marchés. Alors qu’il était censé se déporter, les documents obtenus par Mediapart démontrent qu’il a activement pris part au processus d’attribution.
Pour Cédric et Sandra, engagés depuis un mois aux côtés des « gilets jaunes », les annonces d’Emmanuel Macron ne vont pas faire retomber la colère et la soif du mouvement de « tout reprendre à la base ». « Les gens se sont réveillés. On va aller jusqu’au bout », expliquent-ils. Ce couple qui vit en périphérie de Lyon n’a de toute façon plus aucune confiance dans la parole de celui qui les a « tellement méprisés »
La journée de mobilisation des gilets jaunes à Paris a commencé dans le calme, pour s’achever par des échauffourées et des manifestants éparpillés dans la capitale. La détermination des gilets jaunes reste intacte.
Les « Entretiens de Royaumont », qui réunissent chaque année les grands représentants de la droite patronale pour débattre de sujets de société, ont choisi de s’interroger un an après le lancement de #MeToo sur ce que signifie être une femme en 2018. Dans cette assemblée conservatrice, on défend une certaine idée de l’émancipation féminine.
Le 12 novembre 2018, le ministre des affaires étrangères français a affirmé ne pas avoir eu connaissance des preuves fournies par la Turquie concernant l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi par des tueurs saoudiens. Sept diplomates et agents du renseignement français contredisent le ministre.
Omniprésent dans les médias depuis l’apparition du mouvement des « gilets jaunes », Nicolas Dupont-Aignan espère tirer parti d’une fronde pour laquelle il se sent, lui qui a combattu les sociétés d’autoroutes et bataillé « pour les automobilistes », le leader le plus légitime. Reportage à Bordeaux, où ses troupes ont été aux avant-postes des blocages.
Secrétaire générale adjointe des Républicains et députée des quartiers Est de Marseille, Valérie Boyer, snipeuse médiatique de la droite, est loin de faire l’unanimité sur le terrain. Cette ancienne élue à la rénovation urbaine s'est même faite fort discrète après la mort de huit personnes dans l'effondrement de trois immeubles.
Face à la mobilisation des « gilets jaunes » qui a rassemblé, le 17 novembre, près de 300 000 personnes sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a décidé de maintenir son « cap » en misant manifestement sur l’essoufflement de la contestation. De droite à gauche, l’opposition espère, au contraire, la poursuite du mouvement.
Trois ex-députés LR, dont Thierry Mariani, se sont rendus dans le Donbass, région de l'Ukraine contrôlée par les séparatistes russes, pour « superviser » des élections jugées illégales par la communauté internationale.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.