Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Jeudi 13 octobre, les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ont peiné à se différencier au cours d’un débat réduit à une bataille de slogans. L’exercice annoncé comme décisif n’a jamais réussi à décoller. Ils redoutaient un « pugilat ». Ils ont offert un grand moment d’ennui.
Les candidats à la primaire de la droite vont débattre pour la première fois ce jeudi de leurs projets économiques. Leurs programmes, souvent très similaires, proposent un cocktail archi classique, dans la plus pure tradition de l’orthodoxie libérale. Retour aux fondamentaux. Ou aux années 1980.
Face aux menaces extérieures et à la montée de l’extrême droite, François Hollande a défendu, le 6 octobre, lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, les institutions de la Ve République. Pour répondre aux attentes démocratiques, il n’a proposé que des évolutions à la marge.
La quasi-totalité des candidats à la primaire de la droite veulent « gouverner par ordonnances » dès les premiers mois du quinquennat. Une méthode choc pour réformer l'assurance chômage, la fonction publique ou l'éducation en tordant le bras du Parlement et en prenant de court les syndicats.
Dans cette primaire où il peine toujours à exister, Bruno Le Maire a présenté ce week-end son programme. Un pavé de mille pages pour s'imposer « entre le retour du Kärcher et l’immobilité heureuse » et issu, dit-il, de ses rencontres avec les Français. Des Français plus souvent propriétaires, héritiers, industriels, médecins libéraux, que smicards.
Isolé et au plus bas dans les sondages, Jean-François Copé a tenté ce dimanche de se présenter comme la divine surprise de la primaire de l’opposition. Pour exister dans une campagne à droite toute, il n’a pas hésité à faire de la surenchère sur la menace du « communautarisme islamiste » face à un public chauffé à blanc sur ces questions.
Invité ce lundi 5 septembre par des associations libérales, le candidat à la primaire de la droite promet, s'il est élu président de la République, d’envoyer aux entreprises un « signal très fort ». Aux forces de résistance et autres syndicats « arc-boutés sur leurs acquis », il opposera la gendarmerie.
Alors que l'Europe fait face à une crise migratoire majeure, Paris fait des difficultés pour scolariser les mineurs étrangers sans famille. Ils doivent apporter la preuve de leur minorité pour espérer aller à l'école. Joint à cet article, un documentaire de «Sur les docks» de France Culture sur la «présomption de minorité».
« Shamal » a quarante ans. Kurde d’Irak, il a passé plus de la moitié de sa vie à se cogner aux frontières de l’Europe. Du Kurdistan à la Grèce en passant par la Turquie, l'Italie puis la France, son errance est un réquisitoire sans appel contre une Europe forteresse qui broie ceux qui tentent comme ils le peuvent d'échapper au chaos. Témoignage.
Malgré le nouveau dispositif réglementaire visant à équilibrer les nominations, le ministère reste une caricature : alors que les femmes y sont très majoritaires, elles sont toujours aussi peu nombreuses aux postes de direction.
Enseignement moral et civique, nouveaux programmes de maternelles... Pour la troisième rentrée scolaire du gouvernement, ce mardi, peu de nouveautés sont à attendre, la plupart des réformes du quinquennat en matière d'éducation ayant déjà été engagées.
Arrivée il y a tout juste un an au ministère de l’éducation nationale, après la démission surprise de Benoît Hamon, Najat Vallaud-Belkacem a suscité beaucoup de scepticisme. Trop lisse, trop obsédée par la communication, la ministre qui a fait sa rentrée aujourd’hui peut pourtant se targuer d’avoir imposé – au forceps – la réforme du collège.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.