Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
François Fillon a choisi de faire son premier déplacement de l’année dans un centre Emmaüs, à Paris, pour expliquer à quel point le sort des plus démunis lui tenait à cœur. Rien d’incompatible avec son programme économique ultralibéral, a-t-il expliqué ce mardi, puisque la pauvreté doit relever avant tout du caritatif.
À droite, Fillon se rapproche du FN en défendant le régime d’Assad et Vladimir Poutine. Le PS et les écologistes relaient l’opposition syrienne, quand Mélenchon défend une lecture anti-impérialiste avec les États-Unis comme adversaire.
Face au tollé provoqué par ses propositions sur la Sécurité sociale, François Fillon a tenté de rassurer son propre camp, en supprimant de son projet tout ce qui pouvait ressembler à une privatisation de l’assurance maladie. La semaine du vainqueur de la primaire de la droite et du centre sera consacrée à expliquer ce premier reniement.
Se dépeignant en seul véritable héritier du gaullisme face à François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan, pour son meeting de lancement de campagne, a pourtant servi un discours aux accents xénophobes et islamophobes que ne renieraient pas les leaders du Front national. Allant même jusqu'à ressortir les « charters ».
Une poignée de main Fillon-Juppé et il est maintenant question de « rassemblement ». Les proches du maire de Bordeaux sont perplexes : les gages donnés à l’extrême droite ne s’oublieront pas de sitôt.
L’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy sort vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Pendant des années, il a travaillé ses ambitions personnelles dans l’ombre des autres, puis a réussi à faire oublier sa responsabilité dans l’échec de 2007-2012.
Pour l’ultime débat de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé et François Fillon se sont affrontés dans une ambiance à couteaux tirés. Le maire de Bordeaux, qui jouait là son va-tout, a fait face tout au long de la soirée à un ancien premier ministre offensif et galvanisé par son score du premier tour.
La France de François Fillon – au-delà de son thatchérisme économique revendiqué – est peut-être avant tout une France qui exalte le terroir. Une France patriarcale, catholique, nourrie d’imaginaire rural et qui ne veut pas voir son beau « roman national » abîmé par la repentance ou par la présence musulmane.
Le mouvement Sens commun, issu de la Manif pour tous, mène une campagne active sur le terrain et les réseaux sociaux pour l’ancien premier ministre, jugé le plus à même de défendre ses valeurs.
Pour leur dernière confrontation avant le premier tour de la primaire, dimanche, les candidats de la droite et du centre ont réussi à n’aborder aucune question qui fâche : ni le bilan de Nicolas Sarkozy ni l’affaire libyenne n’ont vraiment fait débat.
Bruno Le Maire est arrivé dans l’Eure il y a une dizaine d'années pour s’y constituer un fief et un réseau d’affidés. Avec lui, une nouvelle génération d'élus bien décidés à imposer une « droite décomplexée » à un département jusque-là marqué par une « droite à la papa ». Mais l'ancrage local de Le Maire s'est aussi appuyé sur des méthodes souvent brutales et une pratique du pouvoir qui jettent une lumière toute particulière sur le « renouveau » politique qu’il prétend incarner.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.