Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le mouvement Sens commun, issu de la Manif pour tous, mène une campagne active sur le terrain et les réseaux sociaux pour l’ancien premier ministre, jugé le plus à même de défendre ses valeurs.
Pour leur dernière confrontation avant le premier tour de la primaire, dimanche, les candidats de la droite et du centre ont réussi à n’aborder aucune question qui fâche : ni le bilan de Nicolas Sarkozy ni l’affaire libyenne n’ont vraiment fait débat.
Bruno Le Maire est arrivé dans l’Eure il y a une dizaine d'années pour s’y constituer un fief et un réseau d’affidés. Avec lui, une nouvelle génération d'élus bien décidés à imposer une « droite décomplexée » à un département jusque-là marqué par une « droite à la papa ». Mais l'ancrage local de Le Maire s'est aussi appuyé sur des méthodes souvent brutales et une pratique du pouvoir qui jettent une lumière toute particulière sur le « renouveau » politique qu’il prétend incarner.
Dopé par la victoire de Trump, François Fillon rêve de bousculer le duel annoncé de la primaire. À dix jours du premier tour, l’ancien premier ministre, dont les meetings font le plein, est persuadé de créer la surprise.
Au cours d’un deuxième débat tendu, l’ex-chef de l’État a servi de punching-ball à ses adversaires. Incarnation présidentielle, alliances diplomatiques douteuses, inconstance politique… Les candidats ont décidé d’user de leur droit d’inventaire sur les années Sarkozy.
Quelle sera la feuille de route pour l’école si la droite l’emporte en 2017 ? Malgré beaucoup de points communs, les programmes des candidats à la primaire divergent sur certains aspects essentiels. Décryptage, alors que le deuxième débat télévisé doit se concentrer en partie sur ces questions.
La Manif pour tous, qui veut s’inviter dans l’élection présidentielle française, a de solides ramifications en Europe. Russes et Américains sont également très présents dans la nébuleuse des organisations appelant à battre le pavé pour la défense de la famille traditionnelle.
Jeudi 13 octobre, les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ont peiné à se différencier au cours d’un débat réduit à une bataille de slogans. L’exercice annoncé comme décisif n’a jamais réussi à décoller. Ils redoutaient un « pugilat ». Ils ont offert un grand moment d’ennui.
Les candidats à la primaire de la droite vont débattre pour la première fois ce jeudi de leurs projets économiques. Leurs programmes, souvent très similaires, proposent un cocktail archi classique, dans la plus pure tradition de l’orthodoxie libérale. Retour aux fondamentaux. Ou aux années 1980.
Face aux menaces extérieures et à la montée de l’extrême droite, François Hollande a défendu, le 6 octobre, lors d’un colloque à l’Assemblée nationale, les institutions de la Ve République. Pour répondre aux attentes démocratiques, il n’a proposé que des évolutions à la marge.
La quasi-totalité des candidats à la primaire de la droite veulent « gouverner par ordonnances » dès les premiers mois du quinquennat. Une méthode choc pour réformer l'assurance chômage, la fonction publique ou l'éducation en tordant le bras du Parlement et en prenant de court les syndicats.
Dans cette primaire où il peine toujours à exister, Bruno Le Maire a présenté ce week-end son programme. Un pavé de mille pages pour s'imposer « entre le retour du Kärcher et l’immobilité heureuse » et issu, dit-il, de ses rencontres avec les Français. Des Français plus souvent propriétaires, héritiers, industriels, médecins libéraux, que smicards.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.