Après avoir suivi l'extrême droite à Mediapart quelques années, je m'intéresse désormais au logement et à l'urbanisme.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La candidate du RN a annoncé vouloir écouter « le peuple » méprisé par Emmanuel Macron. Le rôle de composition de la grande démocrate, en réalité dans la plus pure tradition plébiscitaire, n’aura pas tenu bien longtemps.
La candidate du RN, talonnée par Jean-Luc Mélenchon, a décidé de tendre la main aux électeurs de La France insoumise et d’axer sa campagne d’entre-deux-tours sur « le travail » et « l’injustice sociale ».
À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a exhorté son camp à se mobiliser et joué, comme jamais, sur la corde « féminine » pour rallier le vote des électrices, essentiel à son élection.
Derrière sa fade campagne, la candidate d’extrême droite défend un programme brutal, profondément xénophobe et autoritaire, qui mettrait la France au ban des démocraties européennes.
L’enquête intellectuelle et historique « Zemmour et nous », de Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun, analyse les ressorts de l’antisémitisme du candidat d’extrême droite, qui revendique son identité juive. Elle souligne aussi combien les ambiguïtés de Zemmour prospèrent sur une amnésie bien française de l’antisémitisme d’État.
À dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a choisi le bassin minier de Moselle pour son avant-dernier meeting. Une façon de s’ériger en candidate des oubliés de la politique de casse sociale d’Emmanuel Macron.
Les crises et les états d’urgence successifs, les dérives du système médiatique et l’inaction de la classe politique vis-à-vis d’une abstention croissante se conjuguent pour dissiper l’intérêt d’habitude suscité par l’élection reine de la Ve République.
Depuis trois générations, la famille de Melinda et Dylan est fidèle au vote Le Pen. Pour la première fois, l’irruption de la candidature Zemmour la déchire.
La candidate du Rassemblement national, peu à l’aise sur le terrain économique et soucieuse de démontrer le « sérieux » de son projet, a présenté un chiffrage précis des mesures qu’elle défend. Au risque de l’effet boomerang.
Partenaire de SOS Chrétiens d’Orient en Syrie, association mise en cause pour « complicité de crimes de guerre », l’agence de voyage Odeia, fondée par des figures de l’extrême droite, a financé la soirée de « Valeurs actuelles ».
Les deux candidats d’extrême droite se marquent depuis des mois sur le « vote catholique », ambitionnant de mettre la main sur les électeurs en déshérence de François Fillon. Avec des stratégies opposées.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Manif pour tous a refusé d’accueillir Mediapart pour l’université de rentrée de «Marchons enfants» qui a lieu ce 21 septembre à Port-Marly (78). L’événement était officiellement «ouvert à tous». Un boycott qui en dit long sur ce qu’est ce mouvement.
L’hebdomadaire qui publiait ce dimanche une tribune appelant le président à se saisir de la question des violences faites aux femmes, laissait paraître à quelques pages d’intervalle un édifiant article, monument de sexisme ordinaire.
Une « enquête à charge », des « accusations ni étayées, ni documentées », pire « un tas de ragots »…Jean-Loup Salzmann qui a donné une interview à l’Etudiant suite à la parution de notre enquête « Le vice-ministre des universités entre en zone de turbulence» n’a visiblement pas apprécié que Mediapart se penche sur le fonctionnement de son université.
Dans la crise du système scolaire, on oublie complètement de se pencher sur le manque de culture financière des jeunes enfants du primaire. Pas un mot dans les programmes de CP sur ce qu'est une action, nulle définition des taux d'emprunts… Rien.