Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De l’affirmation du droit d’Israël à se défendre à la dénonciation de « crimes de guerre », les gauches européennes sont divisées sur la réponse à apporter à la guerre en cours, et davantage que lors de l’offensive russe en Ukraine. Tour d’horizon des débats dans six pays d’Europe occidentale.
Les attaques antisémites des derniers jours au Daguestan s’inscrivent en réaction à la guerre entre Israël et le Hamas. Mais elles soulignent en creux le mal-être plus large d’une république russe pauvre et délaissée, qui a beaucoup contribué à l’effort de guerre en Ukraine.
Le Parti socialiste et la gauche radicale au pouvoir à Madrid s’entendent sur la reconnaissance de l’État palestinien. Mais Podemos fait pression sur les socialistes pour durcir les critiques du gouvernement vis-à-vis de Benyamin Nétanyahou, tandis que la droite s’inquiète d’un « antisémitisme » de l’exécutif.
Personne n’attendait un score si élevé, plus de 36 %, pour le ministre de l’économie sortant, au premier tour de la présidentielle argentine. Malgré un bilan calamiteux, Sergio Massa, pur produit de la « caste » qu’abhorre Javier Milei, a su manœuvrer pour s’imposer. Portrait.
Alors que les Argentins sont appelés aux urnes pour une présidentielle à haut risque dimanche 22 octobre, sur fond de poussée de l’extrême droite libertarienne, passage en revue de la stratégie des candidats dans la dernière ligne droite.
Plongée dans la banlieue tentaculaire de Buenos Aires, place forte du péronisme et clé de l’élection présidentielle ce dimanche en Argentine. Sur ces terres sorties exsangues de la pandémie, les pics d’inflation et le ras-le-bol général vis-à-vis de la politique profitent au candidat libertarien Javier Milei.
Les dirigeants des Vingt-Sept ont discuté mardi du conflit entre Israël et le Hamas, tentant de faire oublier leurs désaccords. En particulier après les remous suscités par la visite d’Ursula von der Leyen en Israël. La confusion des derniers jours prouve que le projet d’une « commission géopolitique » a vécu.
Malgré la vigueur des mouvements sociaux, la présidentielle d’octobre marque un virage très à droite du paysage politique en Argentine. Que s’est-il passé ? Mediapart a retrouvé des activistes qui se trouvaient aux avant-postes de la contestation pendant la grande crise de 2001. Ils décrivent la fin d’un cycle de vingt ans pour les gauches.
À une semaine de l’élection présidentielle, décryptage de la campagne de Javier Milei, le candidat « anarcho-capitaliste » autoproclamé, avec l’universitaire Nadia Tahir, spécialiste des mémoires de la dictature argentine.
Les élections du 22 octobre se tiennent quarante ans après le retour de la démocratie. Mais le candidat sorti en tête des primaires Javier Milei propose de nommer au poste de vice-présidente Victoria Villarruel, fille de militaires qui nie l’ampleur des crimes de la dictature. Le mouvement des droits humains s’insurge.
Le Néerlandais Wopke Hoekstra a été validé jeudi au Parlement européen pour devenir le nouveau commissaire au climat, malgré son passé chez Shell et McKinsey. La gauche française a voté contre. Le groupe des Verts européens s’est fortement divisé.
Des manifestations féministes se sont déroulées partout en Argentine, jeudi 28 septembre, à trois semaines d’une présidentielle marquée par la poussée du candidat d’extrême droite Javier Milei. « Pour conjurer la peur, il faut encore plus de féminisme », préviennent les manifestantes. Reportage à Buenos Aires.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.