Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après les révélations de Mediapart sur Serge Dassault, le député PS de l'Essonne Carlos Da Silva, suppléant de Manuel Valls, demande dans une lettre au premier ministre de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour que les municipales de Corbeil-Essonnes se déroulent en toute « sécurité » et « transparence ». Il lui demande aussi de « garantir à la justice la possibilité de mener des investigations en toute indépendance ».
Reportages sur le « nouveau FN » et sa « dédiabolisation», interviews de « Marine », éditos consacrés à la « vague bleu marine » d'élections municipales qui n'ont pas encore eu lieu. L'université d'été du FN, ce week-end à Marseille, a montré une fois de plus combien les médias étaient prêts à plonger dans le storytelling du parti.
Le Front national se réunit ce week-end à Marseille pour son université d'été. À six mois des municipales, Marine Le Pen veut poursuivre son nettoyage de façade du parti et gommer son image d'extrême droite. Le FN n'aurait aucun rapport avec les JNR, le GUD, les révisionnistes, l'ultra droite et autres, affirme haut et fort sa présidente. Faux. Mediapart publie, photos à l'appui, les preuves contraires.
En conseillant aux électeurs UMP de voter pour « le moins sectaire » en cas de duel PS-FN, et en confirmant ses propos dans le Figaro mardi, François Fillon a déclenché un tollé jusque dans son camp. Il ne s'agit pourtant pas d'un tournant: la preuve dans ses discours et propositions depuis un an.
Farouchement opposée à une intervention militaire en Syrie, Marine Le Pen s'est toujours refusée à condamner le régime syrien. Dans son parti comme dans son entourage, ils sont plusieurs à soutenir publiquement Bachar al-Assad. Certains travaillent même avec le régime.
Assemblée et Sénat ont débattu mercredi de l'éventuelle intervention française en Syrie. Un débat sans vote. Les socialistes ont affiché l'unité derrière le gouvernement. Et l'opposition a posé des conditions drastiques à un vote positif… vote qui n'aura peut-être pas lieu.
Le rassemblement des sarkozystes à Arcachon (Gironde) ravive le feuilleton que Nicolas Sarkozy s'efforce de nourrir depuis sa défaite : celui de son éventuel retour. L'opération se heurte désormais à de nombreux obstacles, jusque dans son propre camp.
En France comme au Congo, le forum Forbes Afrique, organisé à Brazzaville, crée la polémique. Le patron de l'UMP refuse de rendre public le montant de sa rétribution. Plusieurs dirigeants du parti ont fait le voyage en juillet, dont Rachida Dati, vice-présidente de l'UMP. Les maigres interventions politiques auxquelles ils se sont livrés conduisent à s'interroger sur la raison de leur venue.
Dans les Alpes-Maritimes, où copéistes et fillonistes sont en guerre, l’affaire Tabarot fissure la citadelle mise en place par la numéro deux de Jean-François Copé. Au Cannet, où Michèle Tabarot est députée et maire, l’omerta persiste. À Cannes en revanche, où son frère Philippe Tabarot est candidat aux municipales, les langues se délient.
Manuel Valls a annoncé mercredi la dissolution de deux groupuscules d'extrême droite : l'Œuvre française et sa branche “jeune”, les Jeunesses nationalistes. Au Front national, de nombreux cadres possédaient la double appartenance avec l’Œuvre française. Récit de 40 ans d'entrisme et de relations tumultueuses entre les deux formations.
La présidente du FN salarie depuis deux ans comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros en brut par mois, pour un temps partiel. Problème, Louis Aliot est aussi son compagnon. À l'été 2012, les services du parlement européen ont tiqué. Ils ont également tiqué sur l'emploi comme assistant pendant la campagne présidentielle de Florian Philippot, qui était, tout comme Aliot, directeur de campagne.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.