Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’UMP l’a emporté dimanche à Villeneuve-sur-Lot. Mais le vrai gagnant de l’élection est le FN qui, même distancé, gagne 7 000 voix en une semaine. Au PS, la stratégie du “front républicain” a du plomb dans l’aile.
Réclamée depuis plusieurs mois par des députés de la majorité, l’idée d’une commission d’enquête parlementaire sur les relations franco-libyennes revient sur la table, après les nouvelles révélations sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par Kadhafi en 2007. Le sujet a notamment été évoqué par des députés avec le patron du groupe PS.
La numéro 2 de l'UMP affirme qu’il existe une barrière étanche entre sa vie politique et son frère Roch Tabarot, mis en examen en Espagne pour une escroquerie immobilière estimée à 72 millions. En réalité, chez les Tabarot, business et politique se pratiquent en famille. Une famille dont les trajectoires, de l’Algérie aux Alpes-Maritimes en passant par l'Espagne, mettent au jour des intérêts qui s'entremêlent.
Des victimes françaises du groupe immobilier de Roch Tabarot, frère de la secrétaire générale de l'UMP, ont déposé mardi une plainte pour « escroquerie » au parquet de Grasse. Elle vise Roch Tabarot mais aussi Frank Mezzasoma, conseiller de Michèle Tabarot.
Dans un entretien à Mediapart, Jean Martinez, candidat à la mairie de Cannes en 2008, révèle que le secrétaire national de l’UMP Philippe Tabarot lui a offert, via plusieurs intermédiaires, jusqu’à 500 000 euros pour obtenir son retrait au second tour. Roch Tabarot, l’aîné de la fratrie, aurait offert de doubler cette somme. Entretien vidéo dans l'article.
Lors d’une conférence de presse tenue à Alicante (Espagne), mercredi, les victimes francaises du promoteur immobilier Roch Tabarot, frère de la secrétaire générale de l’UMP, ont annoncé leur décision d’engager une procédure en France pour « escroquerie en bande organisée », « complicité et recel » et « blanchiment ». De nos envoyés spéciaux.
La secrétaire générale de l’UMP Michèle Tabarot, députée et maire du Cannet, pourrait être visée par l’enquête ouverte en Espagne contre son frère pour une vaste escroquerie immobilière. Selon un rapport de police que Mediapart s’est procuré, Roch Tabarot a sorti 13,5 millions d’euros en liquide des caisses de son entreprise, qui a floué plusieurs milliers de personnes. Les victimes évoquent un possible financement politique.
Samedi, des milliers de personnes ont défilé à Paris en hommage à Clément Méric, dans un cortège encadré par Action antifasciste. Pour le collectif, la dissolution des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), demandée par le gouvernement, est une « erreur stratégique ». Les “antifa” dénoncent « une guerre menée sur le terrain des idées » par l'extrême droite (vidéo dans l'article).
Galvanisés par huit mois d'opposition dans la rue à la loi Taubira et au gouvernement, des groupuscules d'extrême droite ont multiplié les actes de violence. Mercredi, un étudiant de 19 ans, Clément Méric, militant anti-fasciste, a été battu à mort par des skinheads. Selon l'historien spécialiste des extrêmes droites Nicolas Lebourg, ces groupuscules n'ont pas su cadrer leurs militants avec « des victoires symboliques ».
La collaboratrice du député UMP, meneur des anti-mariage pour tous à l'Assemblée, gravite dans la sphère de l’extrême droite la plus radicale. Sympathisante de Dominique Venner, elle a été candidate en 2006 sur la liste du RED, mouvement d'extrême droite héritier du GUD. Hervé Mariton affirme qu'il ignorait son « profil politique ».
Primaire fiasco à Paris, déchirements sur le mariage pour tous, bataille Copé-Fillon : depuis le raté de son élection interne de novembre, l’UMP s’enlise et se divise. Entre l'affaire Cahuzac, les renoncements de l'exécutif, et la descente de la droite dans la rue, elle avait pourtant un boulevard.
À trois jours de la primaire qui doit désigner le candidat UMP pour les municipales à Paris, Mediapart s'est penché sur la société choisie pour organiser le scrutin, partenaire de l’entreprise d’un élu UMP, par ailleurs délégué Internet de la fédération. Les challengers de Nathalie Kosciusko-Morizet s'en étonnent.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.