Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j'ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres: Autrice de Faute de preuves (éditions du Seuil, 2021) et co-autrice avec Mathias Destal de Marine est au courant de tout... Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (Flammarion, 2017). J'ai également participé à l'ouvrage collectifInformer n'est pas un délit(Calmann-Lévy, 2015).
• Documentaire: Co-auteure de « Front national, les hommes de l'ombre » (« Envoyé Spécial », France 2, 2017).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'argent russe du Rassemblement national
— Enquête
Marine Le Pen ne se contente pas de dire tout le bien qu'elle pense de Vladimir Poutine. Son parti et son entourage cultivent de solides réseaux russes, à Paris comme à Moscou. Ces liens sont bien plus que géopolitiques.
Le chargé de communication de la maire UMP de Montauban l'accuse de l'avoir rémunéré, « aux frais de la collectivité », pour écrire dans deux journaux locaux des articles « pro-Barèges ». Saisie par des élus socialistes, la procureure de la République va ouvrir une enquête.
À deux mois des municipales, l'historien des extrêmes droites Nicolas Lebourg estime que le FN n'est pas en capacité de faire exploser les droites et décrypte l'équilibre interne difficile du parti.
Dans un livre, le journaliste Frédéric Haziza assimilait Frédéric Chatillon aux « néonazis » et au « négationnisme ». Le conseiller officieux et vieil ami de Marine Le Pen a été débouté mercredi de sa demande de supprimer plusieurs extraits de l'ouvrage.
Après une année de manifestations de mouvements réactionnaires, l'historien des extrêmes droites Nicolas Lebourg lance, avec d'autres chercheurs, l'Observatoire des radicalités politiques (Orap) pour décortiquer la recomposition des droites qui est à l’œuvre et la radicalisation de militants de droite.
Dans une attestation détaillée, un ex-militant du GUD raconte la « haine maladive des juifs » de Frédéric Chatillon, ancien leader de cette organisation, devenu conseiller officieux de Marine Le Pen et prestataire du FN : liens avec Robert Faurisson et Dieudonné, dîners « hommages » à Hitler, « soirées "pyjamas rayés" », connexions avec le régime syrien.
Après les anti-avortement et l'extrême droite, la « Manif pour tous » a défilé dimanche à Paris et Lyon contre la politique familiale du gouvernement. Cette frange réactionnaire et ultra-conservatrice, dans laquelle militants de droite et d'extrême droite se côtoient, veut peser sur les partis et les élections.
Après celui de Nice en 2012, le meeting d'Arcachon, en septembre dernier, suscite des interrogations : le maire UMP, ami de Brice Hortefeux, a mis à disposition gratuitement la salle et des employés municipaux.
Dans la répartition de la « réserve parlementaire » de 2013, rendue publique mercredi, on découvre que l'UNI, association proche de l'UMP mais plus à droite, a reçu 60 000 euros de Jean-François Copé et 10 000 euros du député UMP Gilles Carrez.
Dimanche, la «Manif pour tous» défile à nouveau dans Paris. Très en avant dans cette mobilisation, candidate aux municipales et seule députée à porter le label FN, Marion Maréchal-Le Pen joue un rôle de premier plan dans l'entreprise familiale. Si elle compose avec une partie de la droite dans le Vaucluse, c'est une galaxie radicale ancrée à l'extrême droite, du GRECE au GUD, qui l'entoure et la conseille.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris dimanche à l'appel du collectif « Jour de colère ». Le cortège a été marqué par l'omniprésence de groupuscules d'extrême droite et ponctué de slogans antisémites, homophobes et antijournalistes.
Dimanche, une cinquantaine d'associations défilent à Paris à l'appel d'un mouvement baptisé « Jour de colère ». Ce collectif se veut «apolitique» et «citoyen». Derrière, on trouve pourtant toute la nébuleuse de l'ultra-droite. Le mouvement est aussi soutenu par Dieudonné et les catholiques intégristes.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.